Le ministre kenyan des affaires étrangères, Alfred Mutua, s’est dit convaincu que les 1 000 policiers qui seront déployés en Haïti permettront non seulement d’endiguer la nouvelle vague de violence sur l’île, mais aussi de désarmer les gangs et de mettre fin à la menace qu’ils font peser sur la sécurité.
Nous avons déjà envoyé une équipe d’évaluation en Haïti et 80 % de la population locale soutient ce déploiement de la police kenyane dans son pays”, a déclaré le ministre, qui a insisté sur le fait que les policiers se rendaient sur place parce qu’on le leur avait demandé et parce qu’ils en avaient besoin, selon le journal kenyan “The Standard”.
M. Mutua a souligné que le Kenya était l’un des pays les plus sollicités pour mener des missions de paix en dehors de ses frontières et a rappelé que ses troupes avaient déjà été déployées dans des endroits tels que la Namibie, la Sierra Leone, le Timor oriental, le Sud-Soudan, la Somalie et la République démocratique du Congo.
Toutefois, les critiques remettent en question l’opportunité de ce déploiement en raison de la longue histoire des forces de sécurité kenyanes en matière de violations des droits de l’homme, ainsi que des nombreux problèmes de sécurité dans le pays. Amnistie Internationale a par ailleurs dénoncé les cas de violation et de corruption de la police kenyane.
Source : Listin Diario, Amnistie Internationale
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