Dans une conférence de presse tenue le jeudi 17 août 2023 dans ses quartiers, Jimmy Cherizier alias Barbecue, pose ses conditions à l’éventuelle force multinationale qui devra rentrer en Haiti pour rétablir la sécurité.
La force étrangère sera uniquement applaudie sous les conditions suivantes :
- Arrestation de Ariel Henry;
- Arrestation d’oligarques corrompus, de politiciens corrompus et de policiers qui vendent les armes dans les quartiers populaires;
- Sécurité pour que la vie puisse reprendre comme il se doit dans le pays.
Cependant étant des enfants de Jean Jacques Dessalines, ayant son sang qui coulent dans les veines, les choses se passeront différemment si cette force viendrait à commettre des abus.
2023 n’est pas 2004, et le problème actuel est bien plus grave aujourd’hui.
- Si on constate que cette force étrangère viole les femmes et les filles comme les agents de minustha l’avaient fait en 2004 ;
- Si on constate que cette force étrangère viole les jeunes garçons comme les soldats uruguayens l’avaient fait en 2004 ;
- Si cette force “apporte le Choléra” comme les Népalais l’avaient fait.
- Si les agents de cette force viennent dans les quartiers défavorisés (ghettos) pour ouvrir le feu, tuer les gens ou les massacrer “.
“Nous les combattrons jusqu’à notre dernière goutte de sang” et “ce n’est pas le G9 famille et alliés qui le fera, mais le peuple haitien. “Nous avons le devoir et la responsabilité de protéger et de défendre notre dignité et aussi de pouvoir vivre comme des être humains.” Déclare l’unique sanctionné des Nations unies.
Jimmy Chérizier a profité aussi pour faire un aveu. L’accord de paix entre G9 et G-pèp est solide parce que ce n’est pas l’initiative d’un homme politique, ni celle du gouvernement et encore moins de la communauté internationale. Aucun montant n’a été déboursé par ces derniers. Ils ont décidé de faire la paix car ils ne peuvent plus continuer à détruire ceux qui leur ressemblent.
Jimmy Barbecue dénonce Ariel Henry qui a contribué à mettre le pays dans cette situation.
Le Kenya a accepté de diriger la force étrangère en Haïti sous certaines conditions. A cet effet, les Etats-Unis promettent de préparer une résolution à soumettre au Conseil de Sécurité de l’ONU.
200 à 400 millions de dollars par an ont été annoncés comme budget de cette force multinationale.
Antonio Guteress, Secrétaire générale des Nations Unies a déclaré qu’il faut une mission robuste pour mettre fins aux gangs armés.
En attendant le peuple haitien fait face à ces chimères.
Rédaction
@lequotidienht