Le commissaire du gouvernement AI de Jacmel, Pierre Wilner Dormevil, dénonce la situation critique des prisonniers. Les détenus de la prison civile risquent de mourir de faim si rien n’est fait, dit le chef du parquet de Jacmel, qui sollicite le soutien de citoyens et institutions de bonne volonté.
Les conditions sont lamentables à la prison civile de Jacmel, dans le Sud-est d’Haïti, dénonce le chef du parquet. Les prisonniers risquent de mourir de faim et de maladie, s’est-il alarmé.
Il sollicite l’appui des citoyens et des institutions de bonne volonté pour l’aider à nourrir les détenus.
La prison civile de Jacmel compte 722 détenus dont 611 hommes, 28 femmes et 12 mineurs. La majorité des prisonniers sont en détention préventive.
Cependant, le responsable de la Direction de l’Administration Pénitentiaire (DAP), l’inspecteur général Pierre René François dément les informations selon lesquelles des prisonniers sont en train de mourir de faim au pénitencier national à Jacmel et à la prison civile de Petit-Goâve.
Il fait toutefois état de problèmes logistiques et celui de l’insécurité sur les routes contrôlées par des gangs qui empêchent l’acheminement des ratios dans certains centres carcéraux.
La Rédaction