Près de 600 millions de personnes sur le continent africain n’ont pas encore accès à l’électricité, et pour y remédier, le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, a annoncé mercredi 6 décembre en Tanzanie consacrer une enveloppe de cinq milliards de dollars. Objectif : que 100 millions de personnes en plus aient accès à l’électricité d’ici 2030. En étendant les réseaux électriques, il veut faire reculer la pauvreté.
À travers l’Association internationale de développement (Ida), consacrée aux pays les plus pauvres, la Banque mondiale veut investir cinq milliards de dollars, sous formes notamment de dons ou de prêts à taux très favorables, pour le développement de l’électrification. Elle espère en plus lever 10 milliards de financements supplémentaires via des partenariats public-privé.
Le Rwanda, São-Tomé-et-Principe, la Somalie et la Tanzanie– considérés comme les pays montrant la voie dans le domaine – sont les quatre premiers pays qui bénéficieront de cette enveloppe. Six projets ont ainsi déjà été approuvés pour une somme d’environ un milliard de dollars.
Ces financements sont notamment dédiés aux infrastructures : la construction ou la rénovation de lignes électriques, ou encore le développement de sources d’énergie renouvelables, notamment dans les zones se situant en dehors des réseaux centraux. Le reste de la somme, soit près de trois milliards de dollars, doit encore être réuni lors de la prochaine levée de fonds de l’Ida, pour à terme soutenir 20 pays.
Avec RFI