« Dans chaque jeune Haïtien(ne) se trouve un leader potentiel. » a déclaré la représentante du Secrétaire Général des Nations Unies, Marie Isabel Salvador, lors d’une table ronde avec des jeunes leaders politiques, communautaires et du secteur des affaires organisé ce 13 décembre avec l’appui du BINUH.
La voix des nouvelles générations est puissante et nécessaire pour un changement positif en Haïti peut-on lire sur le compte X (ancien Twitter) de l’institution. Le BINUH encourage la participation politique des jeunes dans la vie publique pour une société plus inclusive.
Parmi les jeunes présents, on peut citer Pascal Adrien du Mouvement Toutouni, Rodney Saintilus, Christine Laraque, Mackenson Jean Baptiste, Delphine Gardere, Geneviève Michel, Benzico Pierre.
Deux points ont été à l’ordre du jour :
Perspectives de collaboration entre les partis politiques et la société civile.
Sécurité et élections.
En effet, depuis le début de cette année le secrétaire général des nations unies et le BINUH mènent un plaidoyer pour sensibiliser les jeunes dans la politique Haïtienne. “Les jeunes pour le changement” sera un renouvellement de la machine politique haïtienne avec les jeunes.
La Coordonnatrice résidente de l’ONU en Haïti, Ulrika Richardson, a invité les jeunes à incarner le changement. Il n’y aura pas de solution (entre autres stabilité politique, paix sociale et économique) sans la jeunesse, a-t-elle souligné en août dernier.
L’ancien ambassadeur du Canada, Sébastien Carrière, avait même déclaré sur son compte X que l’heure était venue de céder la place aux jeunes.
La jeunesse haïtienne est-elle prête à prendre un engagement politique éclairé et progressiste ? Pourra t’elle réellement rompre avec les anciennes pratiques ?
Plusieurs partis politiques ont toujours mis les jeunes au centre des débats et des initiatives politiques, mais les statistiques se rapportant au taux de la participation des jeunes dans les élections et le jour même du vote restent très faibles.
Haïti attend sa jeunesse plus que jamais.