S’exprimant au Forum économique mondial annuel à Davos, en Suisse, le chef de l’ONU a condamné les attaques « barbares » perpétrées par le Hamas le 7 octobre, au cours desquelles environ 1.200 personnes ont été massacrées dans le sud d’Israël et quelque 250 prises en otages.
Et alors que les opérations et bombardements israéliens ont fait des milliers de morts parmi les civils palestiniens à Gaza et que les agences humanitaires de l’ONU avertissent du risque de famine dans l’enclave palestinienne, M. Guterres a observé que les « retombées » du conflit dans la région au sens large étaient « déjà en train de se produire ».
Clé d’intégrité territoriale
La seule façon pour Israéliens et Palestiniens de vivre ensemble en sécurité « est que chacun d’eux ait un État », a expliqué le Secrétaire général de l’ONU.
Il a souligné l’importance de respecter l’intégrité territoriale des pays, en particulier celle de l’Ukraine, près de deux ans après l’invasion russe à grande échelle.
« De l’invasion de l’Ukraine par la Russie au Soudan et, plus récemment, à Gaza, les belligérants ignorent le droit international, piétinent les Conventions de Genève et violent même la Charte des Nations Unies », a déclaré M. Guterres, avant de souligner que les divisions géopolitiques étaients devenues une menace majeure pour une économie mondiale « chancelante ».
Dans un appel aux dirigeants du monde et du secteur privé pour qu’ils évitent de nouveaux dommages à la confiance envers les gouvernements et les institutions qui constituent le fondement de la coopération mondiale, le Secrétaire général les a exhortés à soutenir les réformes des institutions financières « pour remettre le monde sur la bonne voie de la sécurité, de la prospérité et de la paix ».
Réchauffement climatique
De nombreux maux du monde sont le résultat d’un décalage entre « les riches, les grands et le reste du monde », a-t-il dit à l’élite économique mondiale, appelant à une « négociation sérieuse » entre les nations industrialisées et les économies émergentes qui sont « noyées sous les dettes ».
Les pays du Sud sont tellement paralysés par des taux d’intérêt élevés qu’ils sont incapables d’assurer un avenir durable à leurs citoyens, alors que la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) n’a jamais été aussi importante, a insisté M. Guterres.
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