Benyamin Netanyahou a affirmé jeudi être contre la création d’un État palestinien, quel que soit le scénario d’après-guerre.
Selon le Premier ministre israélien cité par Le HuffPost, Israël “doit avoir le contrôle de la sécurité sur l’ensemble du territoire situé à l’ouest du Jourdain”. Cette déclaration va à l’encontre de la solution à 2 États, donc le fait d’avoir un État israélien et un État palestinien côte à côte, qui est soutenue notamment par les États-Unis et la France.
De son côté, le porte-parole du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a affirmé que “sans un État palestinien indépendant (…) il n’y aura ni sécurité ni stabilité dans la région”.
Lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU le 17 Janvier 2024, à New York, citant « le nombre sans précédent de victimes civiles et les conditions humanitaires catastrophiques à Gaza ; le sort des otages ; les tensions qui se propagent à toute la région », le chef de l’ONU a estimé qu’il n’existait qu’une solution « pour résoudre tous ces problèmes : nous avons besoin d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat ».
Ce cessez-le-feu humanitaire permettrait de « garantir qu’une aide suffisante arrive là où elle est nécessaire ; de faciliter la libération des otages ; d’éteindre les flammes d’une guerre plus large, car plus le conflit à Gaza se prolonge, plus le risque d’escalade et d’erreur de calcul est grand ».
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), la canalisation de Deir al Balah, d’une capacité de près de 17.000 mètres cubes d’eau par jour, doit être réparée de toute urgence. « Les partenaires de l’ONU qui travaillent dans le domaine de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement estiment que cela pourrait prendre jusqu’à quatre semaines avec un accès durable et les fournitures nécessaires », a précisé l’OCHA dans son dernier rapport humanitaire sur la situation à Gaza.
Le bilan de la réplique israélienne contre la Bande de Gaza, depuis le 7 octobre, s’est alourdi à 24 762 morts et 62 108 blessés côté palestinien (source Ministère de la Santé).