Plus de 310 000 déplacés internes en Haïti en décembre 2023
L’année 2023 est celle qui compte le plus grand nombre de déplacés internes en Haïti, selon des chiffres révélés par l’Organisation Internationale de la Migration (OIM).
« Plus de la moitié des personnes actuellement déplacées dans le pays l’ont été en 2023 », révélation faite par l’OIM, dans sa dernière évaluation des déplacements internes en Haïti.
En décembre 2023, plus de 310 000 personnes étaient déplacées à l’intérieur du pays, rappelle l’OIM.
Ces chiffres illustrent l’aggravation constante de la situation sécuritaire dans le pays notamment à Port-au-Prince.
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Fermeture de la zone franche CODEVI
La Zone Franche CODEVI, dans la commune de Ouanaminthe a fermé ses portes par mesure de sécurité.
Cette décision fait suite au récent affrontement entre des agents de la Brigade Nationale des Aires Protégées (BSAP) et les forces de police a Ouanaminthe du côté haïtien.
La fermeture de CODEVI a un impact majeur sur l’emploi dans la région, analysent des observateurs rappelant que cette structure emploie directement 18 mille personnes.
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Moïse Jean Charles renoue à la rue
Après des mois de silence, Moïse Jean Charles souhaite renouer avec le macadam.
Le leader de la plateforme politique « Pitit Desalin » a annoncé le lancement de la grande mobilisation anti-gouvernementale à partir du lundi 29 janvier 2024, dans la ville du Cap-Haïtien.
À travers ce mouvement, Moïse Jean Charles Moise entend débarrasser le pays du premier ministre Ariel Henry et son équipe. Il annonce des manifestations dans la capitale haïtienne les 1e, 2, 3, 4, et 5 février prochains.
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L’Archevêché de Port-au-Prince salue la libération des 6 religieuses
Dans une note publiée le 24 janvier 2024, l’Archevêché de Port-au-Prince rend gloire à Dieu pour la libération des 6 sœurs Saint-Anne kidnappées à Port-au-Prince, le 19 janvier dernier.
« Cet événement traumatisant, a de nouveau éprouvé notre foi, mais elle demeure inébranlable », lit-on dans la note.
L’Archevêché de Port-au-Prince, la Congrégation des Sœurs de Sainte-Anne et la Conférence haïtienne des religieuses (CHR) soulignent que l’église demeure engagée auprès des enfants d’Haïti pour l’avènement d’une ère de justice et de paix.
Accompagnées de deux autres personnes, les six religieuses ont été enlevées le 19 janvier dernier à l’Avenue Christophe, en plein cœur de Port-au-Prince.
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Des policiers à Ouanaminthe ?
Un groupe de policiers est accusé d’avoir incendié, tôt dans la matinée de jeudi 25 janvier 2024, des petites entreprises dans la commune de Ouanaminthe.
Le coordonnateur du CASEC du Haut Maribaroux, Prophete Pierre, lui aussi victime de cet acte, crache sa colère face à cette situation. Il annonce une action en justice en vue d’obtenir dédommagement. Dans l’intervalle, M. Pierre croit que les agissements de ces agents de la police nationale d’Haiti risquent de précipiter le départ d’Ariel Henry.
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- Insécurité en Haïti : Nouvelle réunion des Nations Unies
La situation d’Haïti était au cœur d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies organisée, le jeudi 25 janvier 2024.
Le ministre haïtien des affaires étrangères qui a pris part à cette rencontre a plaidé en faveur du déploiement immédiat en Haïti, de la Mission multinationale de Soutien à la sécurité (MMSS).
« Chaque jour qui passe sans cet appui tant espéré est un jour de trop dans l’enfer des gangs », a déclaré Jean Victor Généus.
Lors de cette réunion, le Japon promet une enveloppe de 14 millions de dollars à la Mission multinationale.
C’est la représentante permanente du Japon au Conseil de sécurité des Nations-Unies qui en a fait l’annonce. Shino Mitsuko s’engage également à fournir un support matériel à la Police nationale d’Haïti (PNH).
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Wyclef Jean appelle à la démission du Premier ministre Ariel Henry
Le rappeur haïtien américain, Wyclef Jean, appelle à la démission du premier ministre Ariel Henry.
Dans un message publié sur son compte X, dans la soirée du mercredi 24 janvier 2024, l’ancien candidat à la présidence d’Haïti a fait savoir qu’il ne peut pas continuer à se taire alors que la situation se dégrade en Haïti.
« Ariel Henry ! Nan enterè tout ayisyen dimisyone prese prese nan tout pòs enstitisyonèl ou okipe kòm chèf deta defakto pou evite yo konsidere w kòm yon kriminèl lagè », tel est le message adressé par le chanteur de renommé international à Ariel Henry.
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Le gouvernement kenyan conteste la décision de la Cour Suprême
Le gouvernement kenyan a réagi suite à la décision de la Cour Suprême de ce pays, d’interdire le déploiement de policiers kenyans au sein de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en Haïti.
Dans une note en date du vendredi 26 janvier 2024, le gouvernement du Kenya sa décision de contester la décision de la Cour suprême d’interdire le déploiement des policiers en Haïti, a annoncé la présidence.
« Nous avons décidé de contester le verdict même si nous respectons l’état de droit », a déclaré l’équipe gouvernementale. Le bureau la présidence a rappelé que le Kenya a déjà participé, par le passé, à des missions internationales de paix notamment au Soudan et à la Namibie.
Le Kenya retarde encore le déploiement de la force multinationale
La Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en Haïti (MMSS) est dans l’impasse. La Cour Suprême de Justice du Kenya a déclaré ce vendredi 26 janvier 2024, que tout déploiement de policiers kenyans à l’étranger est inconstitutionnel.
Les juges de la Cour Suprême rappellent que le gouvernement de William Ruto n’a pas le pouvoir pour autoriser le déploiement de policiers kenyans à l’étranger.
Le juge Chacha Muita va plus loin en soulignant que le pouvoir Ruto dispose seulement de provisions légales pour déployer les forces armées à l’étranger et non des policiers.
Cette décision de la Cour Suprême du Kenya intervient au lendemain d’une importante rencontre du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la situation sécuritaire en Haïti.