Moise Jean Charles entend continuer la mobilisation antigouvernementale
Le leader du parti « Pitit Desalin », lors d’une conférence de presse, le jeudi 08 février, a réagi à l’adresse à la nation du premier ministre Ariel Henry, après plusieurs journées de manifestation dans le pays. L’ancien sénateur du nord, dit avoir déjà concerté avec d’autres acteurs politiques, en vue de trouver une autre alternative visant à renverser le pouvoir en place.
Jean Charles Moise annonce la poursuite de la mobilisation anti gouvernementale à travers le pays.
L’ancien sénateur du nord qui n’a pas hésité à appeler le peuple s’adonner à la violence en revenant à la pratique du déchoquage.
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Guy Philippe révolté par la mort de 5 agents de la BSAP
Guy Philippe est révolté par la mort des 5 agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) tués, le mercredi 7 février 2024, à Pétion-Ville, dans des échanges de tirs avec la Police.
L’ancien sénateur élu de la Grand-Anse affirme avoir été la principale cible des policiers ayant perpétré cet acte, soulignant qu’il se trouvait à quelques mètres de la scène.
Guy Philippe dit n’entendre pas baisser les bras. Il projette d’intensifier la bataille en vue de chasser Ariel Henry et son équipe du pouvoir.
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L’OPC exige une enquête sur la mort des agents de la BSAP
L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) exige l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les circonstances de la mort des cinq agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP), à Laboule 10, le mercredi 7 février 2024.
« Ces 5 agents de la BSAP ont été tués par balles et 3 autres arrêtés par des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans « des circonstances troublantes », déplore l’OPC dans une note en date du jeudi 8 février 2024.
L’OPC invite les autorités à former une commission d’enquête indépendante pour faire la lumière sur cette « tuerie » .
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La CEH appelle Ariel Henry à prendre une décision
La Conférence Episcopale d’Haïti (CEH) appelle à la démission du premier ministre Ariel Henry.
Dans une note de presse datée du 8 février 2024 la CEH qui dénonce la gravité de la situation dans le pays avec notamment la violence des gangs armés, demande au locataire de la primature de prendre une sage décision pour le bien de toute la nation qui est sérieusement menacée dans ses fondements mêmes.
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Le parti EDE constate la fin de la transition dirigée par Ariel Henry
Le parti politique « Les Engagés pour le Développement (EDE) » annonce la fin de la période de transition dirigée par Ariel Henry. Il dénonce l’abus de pouvoir et l’instrumentalisation de la justice qui ont marqué le règne du gouvernement depuis le 20 juillet 2021.
Dans le contexte du 7 février, le parti EDE invite le peuple haïtien et la classe politique à reconnaître officiellement la fin de cette période intérimaire, tout en l’appelant à intensifier la mobilisation nationale pour contraindre Ariel Henry à quitter ses fonctions.
Le parti exhorte également la communauté internationale à respecter la volonté souveraine du peuple haïtien et à s’abstenir de toute ingérence dans ses affaires politiques.
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Clarens Renois appelle à la démission du Premier ministre Ariel Henry
« Le Premier ministre Ariel Henry a échoué dans sa mission de remettre le pays sur les rails de la démocratie », lance le responsable du parti politique UNIR, Clarens Renois qui estime que le pouvoir du Premier ministre Ariel Henry a apporté beaucoup plus d’insécurité, de division et d’inquiétude dans le pays après environ 30 mois de gouvernance.
Dans un message publié dans la matinée du mercredi 7 février 2024, Clarens Renois appelle le peuple haïtien, les partis politiques, les chefs d’entreprises et les responsables religieux à se réunir pour dégager une alternative apte à conduire le pays sur le chemin de la paix, de la sécurité, de la justice et de réparation bien avant d’arriver aux élections.
Même ce « 7 février 2024 qui devait être un jour de réjouissance pour le peuple est malheureusement un jour ou les Haïtiens se retrouvent face à face et prêts à en découdre », lance Clarens Renois qui rappelle que cette situation peut déboucher sur la faim et la misère pour les plus vulnérables.
Au moins 5 agents de la BSAP tués à Laboule
Au moins 5 agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) ont été tués et 3 autres arrêtés à Laboule 10, dans l’après-midi du mercredi 7 février 2024, dans des affrontements avec des agents de la Police Nationale d’Haïti.
Parmi les 3 agents arrêtés, il y a une femme selon une source policière au niveau de la commune de Pétion-ville qui souligne que les agents de la BSAP tués n’ont pas voulu obtempérer aux ordres des agents de la PNH, selon nos sources.
Apres cet acte, Pétion-ville a connu une situation de panique caractérisée par des courses poursuites entre la Police et des manifestants qui s’adonnaient à attaquer des entreprises de la ville.
Au moins 3 journalistes blessés à Jérémie
Les journalistes, Lemy Brutus du média « Grandans Bèl Depatman », Stenley Belford, Island TV et Wilbord de « Tande Koze », qui travaillent pour des médias en ligne, ont été blessés lors d’une manifestation antigouvernementale, à Jérémie, le mercredi 7 février 2024.
Les 3 travailleurs de la presse ont été victimes dans la zone de Platon lorsque des manifestants ont attaqué la résidence du délégué de ville de Jérémie.
Lors de la réaction des proches du délégué, deux manifestants : Auguste Samuel et Lapointe Schneider Paulson ont été également blessés et transportés à l’hôpital.
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La BSAC projette de traduire Ariel Henry en Justice
Les responsables des organisations initiatrices de la dernière grève réalisée dans le pays, les 5 et 6 février dernier projettent d’entamer une nouvelle phase dans la lutte visant contraindre le pouvoir en place à sévir contre les gangs armés qui opèrent dans le pays.
Lors d’une conférence de presse le mercredi 7 février 2024, le responsable de la Brigade Syndicale Anticorruption (BSAC), Dumé Sonson annonce avoir déjà contacté un cabinet d’avocat dans le but de déposer une plainte contre le Premier ministre pour non-assistance à personne en danger.
Dumé Sonson justifie son acte par le fait que le gouvernement n’a rien fait jusqu’à date pour mettre les gangs qui opèrent sur les routes du pays, hors d’état de nuire.