Les autorités dominicaines ont décidé de renforcer la sécurité à la frontière Dajabón/Ouanaminthe pour faciliter les échanges commerciaux au marché binational. La presse locale fait état de mesures de sécurité strictes et des contrôles biométriques.
Ce lundi matin, des agents du Corps spécialisé dans la sécurité des frontières terrestres (Cesfront) avaient fermé momentanément la porte frontalière. Ils entendaient empêcher l’entrée massive d’haïtiens sur le territoire dominicain.
Une mesure adoptée pour, entre autres, empêcher que des prisonniers haïtiens en fuite, prennent refuge de l’autre côté de la frontière.
Ce sont plusieurs milliers de détenus qui sont en cavale après les assauts, samedi soir, contre le pénitencier national et la prison civile de Croix-des-Bouquets, les deux plus grands centres carcéraux du pays.
C’est du moins ce qu’ont affirmé des militants des droits humains Antonal Mortimé du collectif Défenseurs Plus et Arnel Rémy du Collectif des Avocats pour la Défense des Droits Humains (CADDOH).
Les agents du Cesfront ont permis l’entrée par petits groupes, des haïtiens voulant échanger au marché binational de Dajabón.
Selon une source policière citée par le média dominicain Listin Diario, parmi les haïtiens qui voulaient passer de l’autre côté de la frontière, il y en a qui n’avait jamais été vu dans la région auparavant.
La Rédaction