Le 26 juillet 2024, notre rédaction a reçu la prise de position de l’Accord du 21 Décembre 2022 que nous publions.
Le “21 décembre”, l’une des neuf (9) parties prenantes de l’accord du « 3 avril 2024 », prend acte du scandale retentissant relatif aux allégations de corruption mettant aux prises trois (3) Conseillers-Présidents et le Président du Conseil de la Banque Nationale de Crédit (BNC).
Respectueux des principes élémentaires de droit, le « 21 décembre » rappelle celui de la présomption d’innocence en attendant que des preuves émergent au terme d’une enquête rigoureuse.
Néanmoins, sachant que la réussite de la gouvernance de cette Transition définie par l’accord du « 3 avril 2024 » prévaut sur la défense des intérêts de chapelle, le « 21 décembre », tout en se réservant le droit d’échanger avec le Docteur Louis Gérald GILLES, se trouve dans l’impérieuse obligation de prioriser la stabilité d’Haïti par- dessus toute autre considération.
Sur cette base, le « 21 décembre » enjoint son représentant, en la personne physique du Docteur Louis Gérald GILLES, le cas échéant, à défendre son honneur, par tous les moyens légaux généralement reconnus.
Par ailleurs, le « 21 décembre » requiert la publication célère et impartiale du rapport d’enquête de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) régulièrement saisie de la question.
Les hommes et les femmes d’État du « 21 décembre » ne sacrifieront jamais les intérêts de la République d’Haïti à l’autel des intérêts partisans. Assujettis au respect scrupuleux des impératifs du droit et de la morale publique, les acteurs du « 21 décembre » assumeront leur responsabilité avec une éthique patriotique sans commune mesure.
Que la vive lumière tant du droit que de la morale soit projetée sur le scandale de la « BNC » pour condamner le ou les fautifs et réparer la ou les victimes.
Au nom de la morale publique, le 21 décembre est susceptible d’envisager d’éventuelles mesures conservatoires afin de préserver l’intégrité du processus de mise en oeuvre de la transition politique.