La plateforme « Résistance Démocratique (RED) » demande à la cour des comptes de ne plus valider la signature du premier ministre Ariel Henry arguant que ce dernier n’est plus chef du gouvernement depuis le 7 février. Pour sa part, le Rassemblement des Démocrates nationaux Progressistes (RDNP) plaide en faveur de l’arrivée d’une nouvelle équipe gouvernementale.
Ariel Henry ne peut prendre aucune décision pouvant engager la nation, estime les responsables de la plateforme RED (Résistance Démocratique).
Les responsables de cette structure rappellent que le premier ministre Ariel Henry avait pris l’engagement de quitter la primature le 7 février 2024.
Un document, l’accord du 21 décembre 2022, qui, rappellent-ils, avait été publié dans le journal officiel Le Moniteur.
Une correspondance a, en ce sens, été envoyée au président du tribunal administratif, Rogavil Boisguené. La signature d’Ariel Henry ne peut plus engager l’administration publique, lit-on dans ce document.
Parallèlement, le RDNP plaide en faveur de l’arrivée d’une nouvelle équipe gouvernementale.
L’accord du 21 décembre 2022 ne tient plus, soutiennent les responsables du RDNP dont la présidente d’honneur, Mirlande Manigat, est la présidente du Haut Conseil de la Transition.
La mise sur pied du HCT est, d’ailleurs, le seul engagement de l’accord du 21 décembre 2022 qui a été respecté, souligne le RDNP.
Le parti souligne que l’accord est caduc et Ariel Henry a, pendant les 30 derniers mois, démontré son incapacité à conduire la barque nationale.
La Rédaction