Le dossier Jovenel Moïse commence à prendre une nouvelle forme en Haïti. Au seuil de la fin de son mandat, le juge d’instruction Walther W. Voltaire qui avait reçu le dossier de l’assassinat du président est prêt à rendre son verdict.
Selon l’agence de presse haitiinfopros, depuis le 17 janvier 2024, le juge instructeur Walther Wesser Voltaire dispose du réquisitoire définitif du Commissaire du gouvernement de la juridiction de Port-au-Prince, Me Edler Guillaume dans le cadre de l’instruction du dossier lié à l’assassinat le 7 juillet 2021 du Président Jovenel Moïse dans sa résidence à Pèlerin.
Le juge depuis le 25 octobre 2023 avait décerné un mandat d’amener à l’encontre de Martine Moïse, mandat qui a été reçu en novembre par la DCPJ. La veuve n’a jamais voulu répondre à l’invitation du juge Voltaire, mais avait préféré faire des démarches à l’OEA et solliciter le Tribunal Pénal International pour la gestion du dossier.
Toujours par Haitiinfopros et confirmé aussi par d’autres sources des anciens grands commis de l’État et collaborateurs du 58ème Chef d’État haïtien Jovenel Moïse, dont Claude Joseph, Léon Charles, Ardouin Zéphirin, Louis Edner Gonzague Day, Jeantel Joseph, sont concernés par le réquisitoire du Commissaire Guillaume.
Martine Moïse pourrait être jugée pour son implication dans l’assassinat de JOMO.
Dans un entretien accordé à France 24 en juin dernier, l’ex-première dame avait affirmé qu’après deux ans d’enquête savoir qui a fait le coup : « Nous avons plus ou moins une idée de qui a fait tout ça ». “je sais qui a fait ça, mais je ne le dirai jamais”.
Les déclarations de madame Moïse autour de l’assassinat de son mari ont toujours été contradictoires.
Le nom de Martine est aussi cité dans le dossier de l’Assassinat de Me Monferrier Dorval. En effet, le Président Jovenel Moïse avait déclaré aux émissions Boukante Lapawol et Le Point que son épouse avait reçu la vidéo de la mort du bâtonnier Monferrier Dorval deux minutes après son assassinat. Or, jusqu’à ce jour, aucune vidéo de ce genre n’est en circulation sur les réseaux sociaux haïtiens.