Le projet de loi C-18 est devenu loi.
Éditorial de Kent Walker, président des affaires mondiales, Google & Alphabet
Extrait de l’adresse au public (version intégrale en anglais)
Le gouvernement ne nous a pas donné de raisons de croire que le processus réglementaire sera en mesure de résoudre les problèmes structurels avec la législation. Par conséquent, nous avons informé le gouvernement que nous avons pris la décision difficile que lorsque la loi entrera en vigueur, nous supprimerons les liens vers les nouvelles canadiennes de nos produits Search, News et Discover et que nous ne serons plus en mesure d’exploiter Google News Showcase au Canada. Lisez notre blog et consultez notre FAQ pour en savoir plus.
Le gouvernement du Canada a promulgué une nouvelle loi appelée Bill C-18 (la Loi sur les nouvelles en ligne), exigeant que deux entreprises paient simplement pour afficher des liens vers des nouvelles, ce que tout le monde fait gratuitement. La décision sans précédent de mettre un prix sur les liens (une soi-disant « taxe sur les liens ») crée de l’incertitude pour nos produits et nous expose à une responsabilité financière non plafonnée simplement pour faciliter l’accès des Canadiens aux nouvelles des éditeurs canadiens. Nous disons depuis plus d’un an que c’est la mauvaise approche pour soutenir le journalisme au Canada et qu’elle peut entraîner des changements importants à nos produits.
Nous avons maintenant informé le gouvernement que lorsque la loi entrera en vigueur, nous devrons malheureusement supprimer les liens vers les nouvelles canadiennes de nos produits Search, News and Discover au Canada, et que le C-18 nous rendra également intenable de continuer à offrir notre produit Google News Showcase au Canada.
Nous sommes déçus qu’il en soit arrivé là. Nous ne prenons pas cette décision ou ses impacts à la légère et nous croyons qu’il est important d’être transparent avec les éditeurs canadiens et nos utilisateurs le plus tôt possible.
Kent travaille à l’intersection de la technologie, de la politique et des questions juridiques. Il a rejoint Google en 2006 et supervise aujourd’hui l’engagement de l’entreprise avec les gouvernements du monde entier, les politiques de contenu et les efforts philanthropiques.
@lequotidienht