Le leader du parti Unir-Haïti, Clarens Renois, plaide en faveur de déploiement d’une force d’appui à la police nationale et à l’armée pour mettre fin à la terreur des gangs.
Toutefois, M. Renois pense qu’il appartient à Haïti de renforcer ses forces de sécurité, l’armée et la police, pour assurer la paix dans le pays.
Nous devons tirer des leçons du passé, dit Clarens Renois, rappelant que la Minustah (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti) n’avait pas réussi à établir la sécurité et qu’au départ de ses 10 000 soldats, les choses se sont empirées.
Nous devons mieux préparer nos troupes afin qu’elles prennent la relève, affirme Clarens Renois, soulignant qu’il appartient aux haïtiens de prendre le contrôle du territoire.
Avec un millier de policiers et de soldats, le Kenya devrait prendre la tête d’une force multinationale dont le déploiement attend le feu vert du conseil de sécurité de l’ONU.
Le ministre kényan des affaires étrangères, Alfred Mutua, se dit confiant que le millier de policiers que son pays va déployer en Haïti vont contenir la nouvelle vague de violence qui ravage le pays mais également désarmer et mettre fin au danger que représentent les gangs pour la sécurité d’Haïti.
Dans des propos rapportés par le journal kényan « The Standard », Alfred Mutua a rappelé que les troupes kenyane ont déjà été déployées dans plusieurs pays dont la Namibie, la Sierra Leone, le Timor oriental, le Soudan du Sud, la Somalie et la République Démocratique du Congo.
Une dizaine de pays et territoires seraient prêts à envoyer des troupes en Haïti pour l’aider à résoudre la crise sécuritaire.
Il s’agit notamment de la Jamaïque, des Bahamas, de Bélize, d’Antigua-et-Barbuda, de Surinam, du Guatémala, du Pérou, de l’Italie, de l’Espagne, de la Mongolie et du Sénégal.
La Rédaction