Une rencontre s’est tenue mardi dernier entre le ministre du commerce, Ricardin Saint-Jean et des représentants de plusieurs chambres de commerce. Les discussions ont porté sur les effets de la crise provoquée par la fermeture de la frontière par les autorités dominicaines.
Pour le gouvernement haïtien, il est important que des dispositions soient prises de manière à combler les besoins de la population qui ne peut plus s’alimenter sur le marché dominicain.
C’est dans cette perspective que la rencontre s’est tenue mardi dernier entre le ministre du commerce, Ricardin Saint-Jean, et des représentants des chambres de commerce.
Dans une note publiée par le MCI, il est rapporté que le ministre Ricardin Saint-Jean cherche à trouver de nouvelles stratégies pour pallier les besoins immédiats de la population haïtienne pendant cette période de crise qui affecte les échanges commerciaux entre les deux pays.
Cette rencontre a permis au ministre Saint-Jean d’exprimer la volonté et l’engagement du gouvernement haïtien de trouver, d’un commun accord avec le secteur privé, des mécanismes susceptibles d’absorber à très court terme les conséquences de cette crise.
Elle a aussi offert aux participants la possibilité de réfléchir sur un ensemble de mesures susceptibles d’apporter des solutions durables de manière à mettre le pays sur la voie réelle de l’auto-suffisance alimentaire à long terme.
Un groupe de travail (ou Task Force) devrait être constitué par les différentes Chambres de manière à approfondir les questions et surtout accompagner l’État dans la formulation et la mise à exécution d’éléments de solution qui répondent aux exigences de l’heure.
Une autre rencontre est prévue le jeudi 5 octobre et les principaux importateurs sont invités à y prendre part, informe le communiqué du gouvernement.
Les dominicains cherchent, eux aussi, à atténuer les effets de la crise en optant pour de nouveaux marchés pour écouler leurs produits.
Cependant, la plupart des commerçants et producteurs dominicains veulent la résolution de la crise par le dialogue de manière à ce que la vie puisse reprendre à la frontière.
La Rédaction