La Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) a exigé ce samedi une action immédiate de la part du bloc régional pour promouvoir une solution à la crise en Haïti.
En ce sens, l’organisme latino-américain et caribéen, sous la présidence pro tempore du Honduras, la présidente Iris Xiomara Castro, a convoqué une réunion spéciale afin de statuer sur ce qui se passe en Haïti actuellement.
La présidente du Honduras a invoqué la “Déclaration de Kingstown” qui stipule au paragraphe 72 que “la crise actuelle exige une solution dirigée par les Haïtiens qui inclut un large dialogue entre la société civile et les acteurs politiques”.
“Les États qui composent la CELAC sont tenus de respecter la Déclaration de Kingstown approuvée par notre Assemblée le 1er mars 2024, à Saint-Vincent-et-les-Grenadines”, a-t-elle déclaré.
“Nous ne devons en aucun cas permettre une action militaire qui violerait le principe de non-intervention et le respect de l’autodétermination des peuples.”
Elle demande d’agir immédiatement et efficacement en réponse aux événements que subit le peuple haïtien et qui menacent la paix régionale.
La convocation du vendredi 16 Mars a réuni les 3 pays du Mécanisme de Consultation Urgente (Troïka) formé par le Honduras, la Colombie et Saint-Vincent-et-les-Grenadines pour la création du Bureau de coopération et de dialogue politique pour Haïti.
L’organe des coordinateurs nationaux est convoqué en session extraordinaire pour ce lundi 18 mars à dix heures du matin (heure du Honduras), pour la mise en œuvre et le suivi des actions en faveur d’Haïti auxquelles nous avons fait référence.
La CELAC apportera tout le soutien nécessaire et inconditionnel à Haïti, premier peuple indépendant d’Amérique latine et des Caraïbes.
La rédaction