Le gouvernement du Kenya a commencé à recruter les 1 000 policiers qu’il prévoit d’envoyer en Haïti pour diriger une mission de paix.
Parmi les recrues, il y a des officiers d’affectation spéciale qui seront rejoints par des officiers spécialistes, dont 35 chauffeurs, six spécialistes en langue des signes, 12 prêtres et pasteurs ainsi que 8 mécaniciens.
Le média Kenyans.co.ke qui a obtenu une note de service datée du 7 octobre envoyée à toutes les unités de services généraux (GSU) a informé que les agents doivent être nommés par leurs superviseurs. Ils devraient également appartenir aux grades du caporal de police ou du gendarme de police.
Antérieurement à cette mise en place, la Haute Cour du Kenya a temporairement suspendu ce lundi le projet du gouvernement William Ruto qui prévoit d’envoyer 1000 policiers en Haïti dans le cadre d’une mission de multinationale d’appui à la sécurité-résolution 2699 de l’ONU pour aider la police à faire face à la violence des gangs.
Cette décision a suscité ces derniers jours de nombreuses interrogations au Kenya. Une mission jugée dangereuse et inconstitutionnelle par des organisations de la société civile et de l’opposition kenyane. Armnistie International a aussi dénoncé la police Kenyane qui n’a pas toujours respecté les droits humains des citoyens.
Saisie par l’avocat et opposant Ekuru Aukot, la Haute cour de Nairobi a estimé lundi que la requête de l’opposition soulevait «des questions importantes pour le pays et l’intérêt du public qui requièrent d’être examinées en urgence». Le juge Enock Mwita a donc émis une «ordonnance conservatoire»suspendant le déploiement de policiers en Haïti ou dans tout autre pays jusqu’au 24 octobre, selon le texte consulté par l’AFP.
Source : Kenyans, lemonde.fr, Guyanne1
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