Le Premier ministre haïtien Ariel Henry n’a pas pu atterrir en République dominicaine faute de plan de vol, ce qui l’a contraint à changer de cap pour se rendre à Porto Rico, où il est arrivé mardi après avoir été porté disparu pendant plusieurs jours a déclaré le média dominicain N digital
« Nous avons été informés que l’avion n’était pas entré dans l’espace aérien de la République dominicaine et qu’il n’avait donc pas de plan de vol pour venir jusqu’à nous », a déclaré le directeur exécutif de l’Institut dominicain de l’aviation civile (IDAC), Hector Porcella.
Le pilote de l’avion a déclaré qu’il disposait d’un plan de vol, car il ne serait pas possible de décoller des États-Unis sans un tel dispositif.
Cette information est erronée à déclaré le pilote dominico-américain Francisco J. Diaz. Un avion ne peut quitter l’espace aérien nord-américain sans un plan de vol aux instruments (IFR) ou un plan de vol de défense à vue (DVFR). Compte tenu de l’altitude à laquelle se trouvait l’avion (41 000 pieds), un plan de vol IFR est nécessaire. Tout plan de vol IFR comporte un aéroport de destination.
Le site web flightaware.net a rapporté plus tôt dans la journée que la destination du plan de vol était l’aéroport international de Las Americas (image jointe, le mot « diverted » au-dessus de l’aéroport de destination indique que la destination a été changée).
Les virages observés dans l’enregistrement correspondent à un circuit d’attente (quelque chose de très courant dans l’aviation), et non à l’absence de destination dans le plan de vol.
Le pilote dominico-américain Francisco J. Diaz a précisé que l’avion dans lequel se trouvait le Premier ministre Ariel Henry est un jet d’affaires d’une capacité de 10 personnes, exploité par la compagnie nord-américaine Netjets, sous le code de vol KPO12900.
Avec CDN, NDigital et X