En 2016, une enquête, connue sous le nom de « Panama Papers » menée par le Consortium International de Journalistes d’Investigation (CIJI) révèle que des personnalités du monde entier pratiquent de l’évasion fiscale et du blanchiment d’argent par l’intermédiaire du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca.
Basée sur la fuite de 11,5 millions de documents provenant de ce cabinet, on retrouve les noms de chefs d’État et de gouvernement, des responsables politiques de premier plan et des personnalités des finances, des sports et du monde artistique. Ainsi sont cités, les anciens chefs de gouvernement d’Islande Sigmundur David Gunnlaugsson, du Pakistan Nawaz Sharif et du Royaume-Uni David Cameron mais aussi l’ancien président argentin Mauricio Macri ou encore la star du football Lionel Messi et le cinéaste espagnol Pedro Almodovar.
Ce procès qui s’ouvre devait se tenir en 2021 initialement, mais a été reporté à plusieurs reprises et pour diverses raisons. « L’audience est prévue pour 27 accusés pour la commission présumée du crime de blanchiment d’argent », a indiqué dans un communiqué le pouvoir judiciaire, précisant que les audiences, qui se tiennent devant un tribunal pénal, devraient se poursuivre jusqu’au 26 avril.
Parmi les personnes jugées figurent les fondateurs du cabinet, Jürgen Mossack et Ramon Fonseca Mora. Ce scandale avait entraîné la fermeture du cabinet Mossack Fonseca.
Des personnalités et des compagnies haïtiennes ont été citées aussi dans ce scandale d’évasion fiscale en rapport à un contrat pétrolier à Trinidad-et-Tobago, avec un homme d’affaires Trinidadien qui avait reçu une fois un paiement mystérieux d’un million de dollars d’une compagnie brésilienne, Petrobras, au cœur aujourd’hui d’un scandale de corruption, a révélé un article daté d’ avril 2016 de Jacqueline Charles, publié par le Miami Herald, titré « Panama Papers expose un réseau d’intrigues derrière un accord pétrolier ».
Avec Le Parisien et Le Nouvelliste