Le gouvernement du premier ministre/président Ariel Henry décrète l’état d’urgence après les violences coordonnées des gangs armés qui ont vidé les deux plus grands centres carcéraux du pays : le pénitencier national et la prison civile de la Croix-des-Bouquets. Un couvre-feu a été décrété dans tout le département de l’ouest entre six heures du soir et 5 heures du matin les 4, 5 et 6 mars.
Le gouvernement d’Ariel Henry, dans un communiqué, souligne que l’administration publique, le commerce, l’industrie ne chôment pas, durant ces trois jours. Mais il se fourvoie royalement.
En effet, ce lundi matin, plusieurs bureaux de l’administration publique gardent leurs portes closes. Les écoles ne fonctionnent pas, le commerce formel non plus. Dans certaines zones, les banques commerciales et les supermarchés n’ont pas ouvert leurs portes.
Le transport en commun fonctionne au ralenti. De nombreux cadavres sont encore sur la chaussée donnant à la zone métropolitaine de Port-au-Prince l’aspect d’une ville livrée aux brigands, aux bandits armés.
La Rédaction