Hunter Biden, le fils du président américain, est reconnu coupable des trois chefs d’accusation d’achat et de possession illégale d’une arme à feu.
Après deux semaines de débats, souvent en présence de la première dame et belle-mère de l’accusé, Jill Biden, les 12 jurés ont délibéré une heure lundi et se sont retrouvés mardi vers 9 h (heure de l’Est) au tribunal fédéral de Wilmington, dans le Delaware, pour s’entendre sur un verdict.
Hunter Biden, fils du président en exercice Joe Biden, avocat et homme d’affaires de 54 ans reconverti en artiste, comparaît depuis le 3 juin dans cette ville, fief du clan Biden, pour avoir menti sur sa consommation de drogues lorsqu’il avait acheté en 2018 un revolver de type Colt Cobra dans une armurerie, un délit aux États-Unis.
Le président s’est engagé à ne pas accorder de grâce s’il était condamné.
Le procès a ravivé le souvenir des dépendances de Hunter Biden, sur lesquelles l’accusation est revenue en détail, jusqu’à montrer une photo prise par une ex-petite amie le montrant torse nu dans son bain, une pipe à crack dépassant de sa main.
Les procureurs ont utilisé aussi des extraits de son autobiographie « Les Belles Choses ». Hunter Biden y raconte ne s’être jamais remis de la mort en 2015 de son frère Beau Biden d’un cancer du cerveau à 46 ans. Les deux frères avaient survécu en 1972 à un accident de voiture ayant tué leur mère et leur petite sœur.
Mais pour la défense, le doute doit lui profiter, car Hunter Biden était dans une phase de décrochage ce 12 octobre 2018 lorsqu’il a acheté l’arme.
Le jury doit se prononcer sur deux chefs d’accusation de mensonges dans les documents nécessaires à l’achat du revolver en 2018, et un troisième sur sa possession illégale. S’il est reconnu coupable de tous les chefs d’accusation, il encourt en théorie jusqu’à 25 ans derrière les barreaux, mais une peine alternative à la prison peut aussi être décidée.
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