Dans une correspondance adressée aux chefs d’Etat et de gouvernement de la Caricom, le 31 Mars 2024, les représentants des Partis Fusion, INITE, Plateforme fanm Angaje pou Ayiti, SDP, PNN, KID, LAVNI expriment leurs inquiétudes sur le Conseil Présidentiel de transition et le document portant sur son organisation et sa création.
“Nous croyons que la CARICOM et les pays partenaires qui soutiennent ces initiatives, ont péché et ont hypothéqué toutes les chances de succès de leur démarche, en se contentant uniquement de faire accepter le concept de ce conseil de sept (7) et de deux (2) observateurs, sans se donner la peine d’obtenir que les parties prenantes signent formellement une entente sur sa mission, son organisation, son fonctionnement et la durée de son mandat.
L’état d’esprit qui transparait et les positions autoritaires affichées dans le projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du futur Conseil Présidentiel de Transition, élaboré par les personnalités désignées pour en faire partie, renforcent nos inquiétudes. En ce sens que ce texte fragilise le Premier Ministre dans l’exercice de sa fonction et s’éloigne de l’esprit des assises du 11
Mars 2024 qui ont donné naissance au Conseil Présidentiel.”
Toutefois, ces partis ne nient pas être également représentés dans ce Conseil par le Docteur Gerald Gilles pour l’Accord du 31 Décembre 2022. André Michel de SDP précise sur X : “
Soyons clairs !!Le Docteur Louis Gérald Gilles reste et demeure notre seul et unique représentant au Conseil Présidentiel. Bien évidemment, comme tous les citoyens et citoyennes, nous avons des inquiétudes sur la fonctionnalité du Conseil Présidentiel. Pourquoi les élections programmées pour le lundi 25 Mars 2024,à 8 h du soir, en vue de choisir le président du Conseil, ont été boycottées ? Où est le choix du Premier Ministre de Consensus qui devra conduire la période intérimaire? Pourquoi les membres du Conseil dans leur avant projet de décret se sont t-ils accordés autant de pouvoirs notamment celui de renvoyer le premier de Consensus alors que la Constitution n’accorde pas tous ces pouvoirs au président élu au suffrage universel? Ce sont ces faits et gestes qui justifient les inquiétudes et les préoccupations des partis et regroupements de partis politiques signataires de la note 31 Mars 2024.”
Quel avenir pour le Conseil Présidentiel ?
La rédaction