Aux environs de 1:30 PM, l’avion ayant à bord les membres de la mission kenyane a atterri à l’aéroport Toussaint Louverture à Port-au-Prince.
Cette délégation composée de 20 personnes environs, a été accueillie ce 20 août par les hauts responsables de la Police Nationale d’Haïti.
Finalement, après les différentes démarches du Secrétaire Générale des Nations Unies, Antonio Guteress, soutenues par des pays membres notamment les Etats-Unis, le Canada, la République Dominicaine, la CARICOM pour citer les plus diligents, le Kenya, pays de l’Afrique de l’Est, ayant pour président William Ruto a accepté de diriger une force multinationale en Haïti.
“À la demande des pays amis d’Haïti, le Kenya a accepté d’envisager de diriger une force multinationale en Haïti. L’engagement du Kenya est de déployer un contingent de 1 000 policiers pour la formation des agents de la PNH et aussi aider la police haïtienne à rétablir la normalité dans le pays et à protéger les installations stratégiques” peut-on lire dans la note publiée le 29 juillet par le ministère des Affaires étrangères et de la diaspora de la République du Kenya.
Cependant, le déploiement proposé par le Kenya se cristallisera une fois qu’il aura obtenu un mandat, dans les normes, du Conseil de Sécurité des Nations-Unies et après les autorisations conformes à la constitution et la loi de ce pays membre de l’Union africaine.
Cette mission passera trois jours en Haïti selon le média haïtien Le Métronome. Elle devra faire une évaluation de la situation, rencontrer les membres du gouvernement, les hauts responsables et cadres de la PNH, des membres de la société civile et du secteur privé selon nos sources. Il y aura aussi des rencontres de travail à l’ambassade américaine à Tabarre.
Cette évaluation sur le terrain guidera le mandat et les besoins opérationnels de la mission en Haïti.
Cependant, tout n’est pas encore gagné, semble-t-il.
Todd Robinson, qui estime que le coût d’une telle mission se situe entre 200 et 400 millions de dollars par an, a déclaré que les États-Unis allaient « passer le chapeau », car il n’y a aucun moyen de facturer directement les pays, puisqu’il ne s’agit pas d’une véritable mission de maintien de la paix de l’ONU. Selon ses déclarations au Miami Hérald.
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La Rédaction
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