Les agents environnementaux munis d’armes à feu sont interdits de circuler dans les villes à partir du lundi 29 janvier 2024.
C’est ce qu’a annoncé le gouvernement dans un communiqué publié, ce lundi, soulignant que cette mesure vise à améliorer le climat sécuritaire du pays.
Dans le document, l’obligation est également faite aux employés de l’Agence Nationale des Aires Protégées (BSAP), de rester dans les aires protégées où ils sont affectées.
Selon un ancien ministre de l’Environnement contacté par Le Nouvelliste, en 2021, la BSAP n’avait que 121 membres officiellement enregistrés au ministère de l’Environnement pour tout le territoire. « Cependant, officieusement à cette époque il y avait déjà près de 4 000 personnes qui portaient l’uniforme de la BSAP et qui étaient armés », a-t-il affirmé au Nouvelliste.
Selon cet ancien ministre de l’Environnement qui a accepté de parler au journal sous le couvert de l’anonymat, vu la sensibilité politique du dossier, la BSAP est divisée en trois catégories de membres. « Une partie est affectée à la sécurité du ministère de l’Environnement, une autre partie assure effectivement tant bien que mal la protection de certaines aires protégées et une troisième catégorie est considérée comme des électrons libres au service de mains politiques », a-t-il expliqué.
La partie de la BSAP qui est au service des mains politiques échappe à tout contrôle. L’effectif et les sources de financement de cette partie sont inconnus officiellement, a précisé notre source.