Le président kényan William Ruto a défendu sa décision d’envoyer des policiers en Haïti, soulignant que ce n’est pas la première fois que le Kenya envoie des policiers pour rétablir l’ordre public dans un pays en difficulté.
Il affirme que, depuis son indépendance, le Kenya a participé à 46 missions à travers le monde.
Les barrières de la langue ou de la distance n’inquiètent pas le président Ruto qui fait remarquer que les soldats kényans servent ou ont servi dans des pays qui se trouvent dans des régions éloignées, notamment au Timor oriental, en Macédoine, au Kosovo, en ex-Yougoslavie, au Sahara sahraoui, en Croatie, en Namibie, au Darfour et en RDC.
“Dans chacun d’entre eux, nous avons abordé différentes cultures, langues et circonstances géographiques. Le cas d’Haïti est le même”, a-t-il souligné et dont les propos ont été rapportés ce dimanche par The Standard.
Ruto se dit conscient que les autres missions en Haïti avaient échoué, mais il se dit convaincu que la mission qui sera dirigée par son pays ne connaîtra pas le même sort.
Il rappelle que le Kenya ne sera pas seul en Haïti car d’autres pays dont le Sénégal, le Burundi et le Tchad, s’étaient engagés dans la mission. “D’autres engagements sont venus de la Jamaïque, des Bermudes, de la Barbade et d’Antigua dans les Caraïbes”, a-t-il ajouté.
William Ruto a aussi réfuté les critiques selon lesquelles le Kenya a des problèmes de sécurité intérieure que la police nationale devrait d’abord résoudre avant de prêter main forte à Haïti et que le Kenya n’a pas la capacité et les moyens requis pour faire face à la situation sécuritaire haïtienne.
Il assure que la mission réussira.
La Rédaction
Avec The Standard