Cette semaine, nous laissons la mode et le superflu d’un côté pour aborder un sujet incontournable dans l’éducation des enfants. Fort heureusement, le monde a beaucoup évolué depuis que le choix d’un métier ne se résume plus à être soit médecin, avocat, agronome, ingénieur ou architecte. S’il est vrai que les professions libérales existeront toujours, il est aussi vrai que d’autres carrières s’érigent et les parents doivent être prêts à accompagner les enfants pour ces nouvelles aventures. Il est important de se rendre à l’évidence que le choix d’un métier est, avant tout, le choix d’une étude, cela ne garantit pas une carrière bien déterminée. Avec le nouveau monde, différentes personnes embrassent des carrières similaires alors qu’elles ont bouclé des études différentes. Pourvu que l’on soit bien formé et apte à apprendre et à se développer, des carrières s’imposeront et le succès viendra avec. C’est sans doute la raison de tant d’options, quant au choix des études. Alors, comment donc aider les enfants à choisir un métier ou des études.
La première règle, à mon sens, serait d’aider l’enfant à identifier ses passions. Qu’est-ce qui le fait vibrer ? Quelles sont ses aptitudes personnelles ? De quoi il rêve ? Comment conçoit-il sa vie ou sa carrière professionnelle ? Si l’enfant n’aime pas ce qu’il apprend, ou qu’il n’y voit aucun intérêt, si l’enfant ne voit pas comment les études contribueront à la réalisation des ses rêves, à quoi lui servirait-il d’étudier ? L’enfant doit embrasser des études qui lui font sourire. Chaque matin, au moment d’aller à l’école, il doit être motivé à l’idée d’une nouvelle classe, un nouveau cours, une nouvelle expérience, tout ce qui le mettra sur le chemin de l’homme ou la femme qu’il aspire à devenir. Etudier ne devrait jamais se révéler une punition ou un passage nuisible. Tout au contraire, étudier devrait constituer une aventure bienfaisante, dans la perspective d’un futur florissant. Il faudra donc choisir des études par rapport à ses propres capacités et aspirations. Un enfant qui n’est pas doué pour les sciences ou qui n’y voit aucun intérêt n’a rien à voir avec des études de génie civil ou de médecine. En revanche, un enfant timide, introverti et solitaire ne devrait pas se lancer dans une carrière qui se rapporte aux relations publiques. Se rendre au travail doit se révéler une activité agréable, ça commence avec les études.
Pour cette première partie du sujet, je voudrais encourager les parents à encadrer les enfants à la découverte de leurs propres talents. Choisir un métier ou une profession ne devrait jamais se réaliser sur une base d’orgueil ou de défi ; du genre que mon fils doit décrocher le diplôme que je n’ai pas pu obtenir moi-même. Alors là, pas du tout. La carrière d’un enfant n’a rien à voir avec les chutes et les regrets de ses parents. L’enfant doit être libre de choisir ce qui lui va, pour qu’il soit heureux à sa façon. Il en est de même pour les adultes. Nous devons embrasser les carrières qui nous font du bien, ce qui va avec qui nous sommes, en termes de tempérament et de propension. La vie n’est pas une compétition, surtout pas, à chacun ses aspirations et aptitudes propres. Ce n’est qu’à cela que tienne le choix d’un métier.
A sortir prochainement : Le choix d’un métier 2
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Au plaisir de servir…
Patrick G. Volcy |