Le Cabinet Expertus, firme d’avocats fondé par le directeur actuel de l’ULCC Hans Joseph, représentant des intérêts et droits de la Veuve de l’Ex-Président Jovenel Moïse en l’occurrence Martine Moïse n’est pas resté les bras croisés devant l’Ordonnance du Juge Walther E. Voltaire en circulation sur les réseaux sociaux.
Me Emmanuel Jeanty, avocat de la veuve, a écrit au commissaire du gouvernement Edler Guillaume le lundi 19 Février pour l’informer que cette ordonnance n’a pas été signifiée à sa cliente.
“Monsieur le Commissaire, L’Ex Première Dame de la République d’Haiti, Veuve Jovenel MOiSE, née Marie Etienne Martine JOSEPH, Jovenel Mary Etienne MOiSE et Jomarlie Jovenelle MOÏSE, (…)
ONT L’HONNEUR DE VOUS EXPOSER:
Qu’au moment de la rédaction de la présente, une éventuelle copie d’une ordonnance de renvoi émanant du cabinet du juge instructeur Walther Wesser VOLTAIRE, chargé du dossier de l’assassinat du Président Jovenel MOISE, est devenue virale sur les réseaux sociaux.
Laquelle copie est dépourvue des éléments essentiels de légalité et d’authenticité, à savoir la signature du juge instructeur et le sceau de son cabinet.
En tant que partie plaignante, engagée dans le processus judiciaire, elle attende à ce que la signification de toute décision importante lui soit transmise, conformément aux procédures établies, à travers leur élection de domicile.
Dans l’hypothèse où celle copie d’ordonnance non authentifiée ne serait pas une contrefaçon, la chronologie des évènements soulève une fois de plus des interrogations légitimes dans la conduite de ce procès. Comment la teneur, l’esprit, la lettre et l’apparence d’une telle oeuvre monumentale pour toute une nation, de par son importance et le secret dont elle devrait se revêtir, puisse être mise en circulation sur les réseaux sociaux avant même sa version officielle ?” Questionne Me Jeanty.
“De plus, il est de notoriété publique que le mandat du juge instructeur avait dejà expiré avant la dissémination sur les plateformes en ligne de cette prétendue ordonnance, dépourvue de toule authentification.
Cette incohérence temporelle justifie des doutes raisonnables quant à l’intégrité du processus judiciaire et suscite des inquiétudes quant a la validité de ces événements. Il est donc impératif qu’une gerbe de lumière soit projetée sur cette situation paradoxale afin de tenter de préserver l’intégrité du système judiciaire et de garantir le respect des droits fondamentaux de toutes les parties impliquées dans cette affaire.”
Me Emmanuel Jeanty conclut pour dire que le système judiciaire ne peut plus supporter un nouveau scandale.