Selon le média en ligne @juno7, des bandits ont mis le feu à la maison du peintre Lionel St. Eloi.
La maison à été brûlée ainsi que des œuvres d’art et tableaux de valeurs inestimables. C’est un patrimoine culturel qui a disparu sous les flammes.
Lionel St-Eloi est l’un des précurseurs dans ces techniques de récupération en Haïti. Il fonde une école communautaire de musique, de danse et d’arts plastiques en 2012. Depuis lors, il transmet son approche de l’art et de la sculpture de récupération à plusieurs générations de jeunes dans son quartier au Carrefour-feuilles et au Centre d’Art où Il tient aujourd’hui son atelier depuis 2015.
En 1990, Il se met alors à explorer la sculpture de récupération, utilisant des matériaux tels que de la tôle, de vielles râpes, du fil de fer barbelé, des pièces détachées de voiture, des fourchettes, des fleurs et autres des bijoux chinés chez les ménagères de son quartier Port-au-Princien de Carrefour Feuilles.
Le sculpteur Lionel St Éloi, a dû fuir sous la menace d’une apocalypse meurtrière. L’artiste y a perdu sa collection, laissée dans son atelier. Le cinéaste Arnold Antonin, qui avait filmé le sculpteur un an plus tôt dans sa maison si extraordinaire, raconte : « La maison et tout le toit où il travaillait sont occupés par les bandits, qui, de là, dominent toute l’entrée sud de Port-au-Prince. »
Carrefour-Feuilles a vu aussi grandir le romancier Gary Victor. « Gary nous a lancé l’alerte », raconte l’écrivaine Yanick Lahens à la presse Le Point.fr, qui a cosigné une déclaration intitulée « Pouvoirs publics et mobilisation de la population ».
« Combien de centaines de nos femmes et de nos enfants doivent être encore violés, exécutés, brûlés avant que les pouvoirs publics ne mettent tout en œuvre pour en finir avec la peste des gangs et de leurs commanditaires ? Nous dénonçons le silence et la passivité des autorités face au drame des familles et exigeons du gouvernement haïtien qu’il mobilise toutes les ressources nécessaires au sein de l’État. »
Des personnalités publiques et non des moindres dénoncent cette passivité mieux cette complicité des pouvoirs publics et invite la population à la mobilisation.
Source : Juno 7, centre d’art, lepoint.fr
La Rédaction
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