Un tiers des femmes a subi ou subira des violences basées sur le genre (VBG) au cours de sa vie. Ceci inclut la violence sexuelle, physique, mentale et économique, et va des mariages forcés à la traite. En 2023 les États-Unis ont alloué 250 millions de dollars pour lutter contre la VBG.
Les États-Unis se portent solidaires des femmes et des filles qui font les frais des conflits et de l’instabilité aux quatre coins du monde – de l’Ukraine, où les forces russes ont commis des viols et d’autres atrocités contre les Ukrainiennes, au Soudan, où les forces paramilitaires terrorisent les femmes et les filles par la violence sexuelle, en passant par l’Éthiopie, où les témoignages de violences sexuelles abondent, et Haïti, où les gangs ont recours aux agressions sexuelles et au viol pour contraindre la population à la soumission. Et dans les semaines qui ont suivi le 7 octobre 2023, des survivantes et des témoins ont courageusement signalé des actes graves de violence sexuelle perpétrés par les terroristes du Hamas contre des femmes et des enfants en Israël.
Faisant fond sur ces efforts, et pour marquer la Semaine des droits de la personne en Décembre 2023 et la fin des 16 Jours d’action contre les violences basées sur le genre, le département du Trésor et le département d’État ont émis des sanctions contre 13 personnes de quatre pays, visées pour leurs liens à des actes de violence sexuelle. Il s’agit de la plus vaste série de sanctions financières et de restrictions de visa émises par les États-Unis contre des individus liés à cette odieuse atteinte aux droits humains.
Cela inclut des désignations contre :
- Deux individus appartenant à des groupes rebelles armés en République centrafricaine, qui ont contraint des filles à l’esclavage sexuel et perpétré des viols et des agressions sexuelles ;
- Quatre dirigeants du groupe affilié à Daech en République démocratique du Congo, qui ont tué et mutilé des femmes et des filles et commis des violences sexuelles à leur encontre ;
- Quatre membres de gangs en Haïti responsables de violences sexuelles et d’enlèvements, dont un que les survivants ont identifié comme le responsable direct de plus d’un millier de cas recensés de violence sexuelle rien qu’en 2022 seul ; et,
- Trois individus des forces pro-gouvernementales et des milices alliées au Soudan du Sud qui ont supervisé, ordonné et incité des actes d’agression sexuelle, d’esclavage sexuel et de viol collectif, ou qui y ont directement participé.