M. Guterres a appelé à une accélération des calendriers en matière de zéro émission nette « afin que les pays développés s’approchent le plus possible de l’objectif fixé en 2040 et les économies émergentes aussi près que possible de celui de 2050 ». Il a également exhorté à accroître les investissements dans les énergies renouvelables, pour aller de pair avec l’élimination progressive des combustibles fossiles.
Le chef de l’ONU a souligné que les pays développés doivent rétablir la confiance « en respectant leurs engagements financiers ».
M. Guterres a ajouté que « des progrès petit à petit ne suffiront pas ». Il est temps d’instaurer une explosion d’ambition climatique dans chaque pays, ville et secteur, selon lui.
Le Secrétaire général de l’ONU a fait valoir que les gouvernements doivent s’unir pour rassembler les financements, le soutien et les partenariats nécessaires.
Les « petits pas » ne suffisent pas
« Le rapport d’aujourd’hui montre que les gouvernements conjugués prennent de petites mesures pour éviter la crise climatique. Et il montre pourquoi les gouvernements doivent faire des progrès audacieux lors de la COP28 à Dubaï, pour être sur la bonne voie », a déclaré le Secrétaire exécutif de la CCNUCC, Simon Stiell.
« Cela signifie que la COP28 doit constituer un tournant décisif. Les gouvernements doivent non seulement se mettre d’accord sur les mesures climatiques plus strictes qui seront prises, mais aussi commencer à montrer exactement comment les mettre en œuvre », a-t-il ajouté.
Il a souligné que la conclusion du premier bilan mondial à la COP28 est le moment où les nations peuvent retrouver leur élan pour intensifier l’action dans tous les domaines et se mettre sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris de 2015.
Le bilan est destiné à éclairer la prochaine série de plans d’action climatique – les contributions déterminées au niveau national, ou CDN – qui seront proposés d’ici 2025, ouvrant la voie à une action accélérée.
Selon M. Guterres, le dernier rapport de la CCNUCC montre que l’ambition climatique mondiale a stagné au cours de l’année écoulée et que les plans climatiques nationaux sont « remarquablement mal alignés » avec la science.
OnuInfos