Des organisations politiques et socio-politiques, regroupées au sein d’une nouvelle structure dénommée « Coalition des Regroupements politiques pour l’avancement de la démocratie » exigent le départ d’Ariel Henry au plus tard le 7 février. Des partisans du régime appellent à un compromis autour d’Ariel Henry.
La nouvelle structure est composée de plusieurs partis politiques et organisations socio-politiques. Il s’agit, entre autres, de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), de « Debout Citoyen pour le Rapatriement de la Souveraineté Nationale), du Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (GREH), des Engagés pour le Développement (EDE) et du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK).
Ses responsables soulignent qu’à partir du 7 février, Ariel Henry ne sera plus considéré comme premier ministre.
L’ancien premier ministre Claude Joseph du parti EDE, demande au premier ministre Ariel Henry d’entendre raison et de quitter la Primature.
Il fait remarquer que le bilan du gouvernement du premier ministre de facto (dont il a fait partie de juillet à novembre 2021, NDLR) est négatif.
C’est aussi la position du coordonnateur de la structure dénommée « Debout Citoyen pour le Rapatriement de la Souveraineté Nationale), l’ancien ministre de la justice, Me Lucmane Délile.
Ariel Henry doit entendre raison et quitter le pouvoir au plus tard le 7 février, dit-il. Il qualifie d’intolérable la situation du pays et l’incompétence du gouvernement d’Ariel Henry.
Il dresse un bilan « catastrophique » de la gouvernance d’Ariel Henry et de son équipe. Ils ont échoué à tous les niveaux, a-t-il dit.
Les partisans du gouvernement prônent une entente ou consensus pour sortir le pays de l’impasse. Il nous faut un consensus pour rétablir la sécurité dans le pays et aller vers les élections, dit Louis Gérald Gilles, réputé proche du premier ministre Ariel Henry.
Tous ceux qui veulent accéder au pouvoir doivent aller vers les élections, dit Louis Gérald Gilles.
Un autre proche du premier ministre, Joseph Domingue Orgella, abonde dans le même sens. La coalition dont nous avons besoin est celle qui peut sortir le pays de l’impasse en priorisant les intérêts supérieurs de la nation, affirme le président du Conseil National de la Société Civile Haïtienne.
Il fait remarquer que les mobilisations antérieures n’ont pas apporté les résultats escomptés.
La Rédaction