Le conseiller-président Dr Louis Gérald Gilles se prononce contre l’option « Tolérance zéro » contre les gangs. L’Etat ne peut pas agir comme eux, a-t-il dit.
S’agissant de l’option de dialoguer avec les gangs, le docteur Gilles affirme qu’ils doivent déposer les armes et se rendre à la justice.
S’agissant des déclarations du premier ministre Garry Conille sur RFI, il affirme avoir compris que le chef du gouvernement demande aux bandits de déposer les armes et de reconnaître l’autorité de l’Etat avant tout dialogue.
Par ailleurs, le docteur Gilles annonce la formation du conseil électoral provisoire dans les prochains jours.
Aujourd’hui, dit-il dans une interview sur Radio Kiskeya, nous allons écrire aux différents secteurs devant constituer le CEP, et huit jours après la réception de la lettre, on devra avoir le conseil, on n’a pas de temps à perdre, a-t-il souligné.
Louis Gérald Gilles annonce également la formation du conseil national de la sécurité dans moins d’une semaine et souligne que ce jeudi, les conseillers-présidents devraient plancher sur le choix des membres du conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNBC).
Pour ce qui est des relations entre le CPT (Conseil présidentiel de transition) et le Gouvernement, Louis Gérald Gilles prétend que tout va bien.
Nous travaillons en parfaite harmonie, a-t-il dit sans langue de bois. D’ailleurs, ajoute-t-il, le premier ministre avait informé le CPT de son voyage officiel aux Etats-Unis. Il en avait informé certains conseillers et la lettre envoyée au CPT est arrivée un peu tard, a-t-il tenté de clarifier.
Cependant, des sources proches du conseil font état de sérieux malaises justement concernant ce voyage qui aurait dû être préparé par les deux branches de l’exécutif, le CPT et le gouvernement donc.
La Rédaction