EDE lance 3 journées de manifestations antigouvernementales
Les appels à la mobilisation anti gouvernementale se multiplient. Le parti politique les « Engagés pour le développement (EDE) » a annoncé, lors d’une conférence de presse, le jeudi 1er février 2024, trois journées de manifestation dans tout le pays pour les lundi 5, mardi 6 et mercredi 7 février 2024.
A travers ces mouvements, les initiateurs entendent continuer de réclamer le départ du Premier ministre Ariel Henry ainsi que son équipe du pouvoir.
Claude Joseph a dressé un bilan catastrophique de la gestion de l’équipe au pouvoir qui ne fait pratiquement rien pour adresser le problème de l’insécurité. Le pays n’en peut plus, a déclaré l’ancien chef du gouvernement qui appelle la population à se mobiliser afin de débarrasser le pays de l’actuel occupant de la Primature.
Moïse Jean Charles veut encore manifester
Le chef de file du parti « Pitit Dessalin », Jean Charles Moïse, se déchaîne contre l’équipe au pouvoir, l’élite économique ainsi que la communauté internationale qui, à son avis, sont responsables de l’aggravation de la crise sécuritaire en Haïti.
Lors d’une intervention sur Radio Scoop Fm, le jeudi 1er février 2024, Jean Charles Moise appelle les citoyens de tous les secteurs à recourir à la mobilisation contre le gouvernement d’Ariel Henry.
Par ailleurs, l’ex parlementaire annonce que les mouvements de protestations prendront une autre phase dès le 4 février prochain. Les jours à venir seront beaucoup plus difficiles, prévient Jean Charles Moïse. L’ancien sénateur du nord impute la responsabilité de la crise pluridimensionnelle que traverse le pays à la communauté internationale. Le leader de « Pitit Desalin » prône un soulèvement général pour sortir le pays de ce marasme.
La BSAP crache sa colère dans le plateau central
La route nationale numéro 3 était bloquée, dans la matinée du jeudi 1er janvier 2024, au niveau de la ville de Mirebalais. Des agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) protestaient contre le gouvernement d’Ariel Henry. Le tableau n’était pas différent dans la ville de Hinche où des pneus enflammés ont été remarqués notamment devant les bâtiments publics.