L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) lance un appel de fonds de 18,5 millions de dollars pour fournir des services de santé essentiels aux migrants, aux personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI) et aux communautés d’accueil de l’Afrique de l’Est, de la Corne de l’Afrique et d’Afrique australe exposées au risque de variole simienne.
À ce jour, il y a plus de 15 000 cas suspects rien qu’en République démocratique du Congo, dont 537 décès, selon l’Organisation mondiale de la santé. D’autres cas ont été confirmés au Burundi, au Kenya, au Rwanda, en Afrique du Sud et en Ouganda. La maladie se transmet de l’animal à l’homme et se propage par contact étroit avec des personnes ou des animaux infectés, par des gouttelettes respiratoires, du sang, des fluides corporels ou des lésions.
Les symptômes comprennent de la fièvre, des éruptions cutanées, des maux de tête, des maux de gorge, des douleurs musculaires, des ganglions lymphatiques enflés et des maux de dos.
Haïti doit recevoir d’autres contingents venant du Kenya dans le cadre de la mission multinationale d’appui à la sécurité. Sur 1000 policiers Kenyans promis, environs 400 sont en Haïti. D’autres policiers venant du Continent Africain et de pays de la Caraïbe devaient aussi faire partie de cette mission pour aider la police nationale à combattre les gangs armés et permettre la réalisation d’élections démocratiques.
La propagation rapide de la nouvelle souche de la maladie MPOX a conduit l’Organisation mondiale de la santé à déclarer la variole simienne une urgence de santé publique de portée internationale le 14 août.
Les 18,5 millions de dollars nécessaires seront utilisés pour renforcer la capacité à répondre aux besoins des migrants, des PDI et des communautés d’accueil, en soutenant les mesures d’infection, de prévention et de contrôle, en particulier aux frontières.
Le Kenya n’a approuvé aucun vaccin contre la variole simienne pour une utilisation d’urgence, afin d’arrêter la propagation de la maladie, selon le média Kenyan The Star.
À l’heure actuelle, seuls deux vaccins contre la variole simienne approuvés par l’OMS sont utilisés et, en Afrique, seuls le Nigéria et la République démocratique du Congo les ont approuvés.
En Haïti, le ministère de la Santé publique ne s’est pas encore prononcé.