Le Conseil de Sécurité des Nations Unies, n’a pas inscrit Haïti à l’ordre du jour de la réunion de ce 15 Septembre 2023 comme il était question.
Aujourd’hui, les débats auraient du se porter sur la force multinationale que le Kenya a accepté de diriger; les Etats-Unis devaient aussi soumettre un projet de résolution au Conseil de Sécurité se rapportant à la forme de la mission.
D’un autre côté, conformément à la résolution 2653 (2022), le comité des sanctions sur Haïti dirigé par son Excellence Xavier Biang, ambassadeur du Gabon, devait présenter le rapport final du groupe de travail et des experts.
Cependant, était à l’ordre du jour :
1) Menaces à la paix et à la sécurité internationales ;
2) Rapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud- Rapport du Secrétaire général sur la situation au Soudan du Sud;
Haïti devra attendre encore une fois, car les torchons sont brûlants entre la Russie, la Chine et les autres pays membres permanents par rapport au principe du droit de veto qui pourrait faire échec à toutes résolutions sur Haïti.
En Avril 2023, l’ONU a adopté une résolution par consensus, demandant à l’Assemblée générale de se réunir dans les 10 jours si l’un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie) utilise son droit de vote.
L’objectif est de tenir ces pays responsables de l’exercice de ce droit de vote spécial, qui leur permet de bloquer toute résolution ou décision du Conseil.
Ce droit est inscrit dans la Charte des Nations Unies. Tous les cinq ont exercé le droit de veto à un moment ou à un autre, avec 44 veto depuis l’an 2000.
Ariel Henry devra participer la Semaine prochaine à la 78e Assemblée Générale des Nations Unies.
La rédaction
@lequotidienht