Le problème de l’insécurité auquel le pays est confronté est le résultat des alliances contre nature entre les autorités politiques et policières et des gangs armés. C’est la position du directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains, Pierre Espérance. Le directeur général ad intérim de la PNH, Frantz Elbé dément tout rapport avec les gangs.
Dans une interview mercredi sur Radio Kiskeya, Pierre Espérance n’est pas allé par quatre chemins.
Le militant des droits humains affirme que le problème de l’insécurité dans le pays est le résultat des rapports qu’entretiennent les autorités politiques et policières avec les gangs. Il cite notamment le premier ministre Ariel Henry et le DG de la PNH Frantz Elbé.
C’est pourquoi, Pierre Espérance n’espère aucun résultat concret du millier d’agents kenyans attendus par les autorités en sauveur.
Le premier ministre et le chef de la police ne peuvent pas servir de principaux interlocuteurs aux forces kényanes pour résoudre en Haïti un problème sécuritaire qu’ils ont, eux-mêmes provoqué, dit-il.
Le militant des droits humains accuse les autorités politiques et policières d’utiliser les gangs contre la population, ajoute Espérance.
Il estime que c’est la population qui doit démanteler les gangsters à cravates aussi bien que les “bandi a sapat ”.
Frantz Elbé, dans une entrevue à radio Caraïbes ce jeudi, dément tout connexion avec les gangs armés notamment celui dirigé par Vitelhomme à Torcel.
Il estime que Pierre Espérance est un homme puissant qui travaille pour son clan. Elbé fait état des efforts qu’il affirme avoir consentis pour faire face au grand banditisme.
Il faut dire que ces derniers mois, les gangs contrôlent des pans importants du territoire où ils font la loi et se donnent droit de vie et de mort sur les citoyens.
La Rédaction