L’équipe kenyane pour Haïti termine son entraînement avant la décision du tribunal. Si le tribunal l’autorise, l’équipe se rassemblera à Recce Ruiru pour la remise des diplômes avant le départ.
- Au moins 1 000 policiers devraient être déployés dans ce pays ravagé par les gangs. Les policiers kenyans qui doivent être déployés en Haïti ont achevé leur formation avant une décision de justice importante sur ce projet.
Les équipes de l’unité de déploiement rapide, de l’unité de lutte contre les vols de stocks, de l’unité des services généraux et de l’unité de patrouille frontalière ont achevé leur formation le 4 janvier.
Les fonctionnaires ont déclaré que l’équipe avait été invitée à se reposer brièvement et à attendre la décision du tribunal sur le déploiement prévu.
“L’équipe est maintenant prête à être déployée après un entraînement rigoureux”, a déclaré un fonctionnaire sous couvert de l’anonymat.
Si la cour l’autorise, l’équipe se rassemblera au quartier général de la GSU Recce Squad à Ruiru pour recevoir son diplôme avant de partir.
En novembre dernier, le juge de la Haute Cour Chacha Mwita a déclaré que l’affaire du déploiement serait jugée le 26 janvier.
Dans cette affaire, le chef du parti Thirdway Alliance, Ekuru Aukot, a poursuivi le président William Ruto et son administration pour bloquer la mission de maintien de la paix.
M. Aukot a fait valoir que le Kenya n’avait ratifié aucune loi ni aucun traité autorisant le déploiement de policiers à l’extérieur du pays.
L’enjeu est plus de 30 milliards de shillings soit presque deux cent millions de dollars américains que l’équipe recevra de diverses parties prenantes pour le déploiement.
L’équipe utilisera l’uniforme vert jungle de la General Service Unit comme tenue de combat officielle pour la période où elle sera en Haïti.
Le Kenya prendra le commandement des opérations d’environ 3 000 personnes.
L’équipe utilisera des fusils AK-47 comme armes principales.
Les officiers seront rejoints par le personnel des pays qui ont accepté d’envoyer des équipes en Haïti.
Le Chili, la Jamaïque, la Grenade, le Paraguay, le Burundi, le Tchad, le Nigeria et l’île Maurice figurent parmi les pays qui ont confirmé le déploiement de leurs officiers en Haïti.
Une délégation de haut niveau d’Haïti, arrivée à Nairobi pour une mission d’enquête sur la préparation de la police kenyane à être déployée dans le pays des Caraïbes, a donné son feu vert au processus.
L’équipe, dirigée par le directeur général de la police nationale haïtienne, Frantz Elbe, et le directeur des enquêtes criminelles d’Haïti, Frédéric Leconte, s’est déclarée satisfaite et prête à accueillir les officiers kenyans.
L’équipe a atterri à Nairobi le 12 décembre pour une visite de trois jours afin de comprendre le fonctionnement de la police kenyane.
Le 13 décembre, les fonctionnaires ont rencontré l’inspecteur général de police Japhet Koome et d’autres commandants de police.
The star (presse kenyane)