L’équipage du garde-côte Diligence a rapatrié, hier mercredi en Haïti, un groupe de 182 migrants qui avaient été interceptés, le samedi 17 août dernier, au sud des îles Turques-et-Caïques.
Le lieutenant Nicholas Fujimoto, un officier de la Garde côtière du district 7 a souligné que la saison des ouragans est une période particulièrement dangereuse pour la migration maritime illégale.
Il affirme que la Garde côtière surveille de manière proactive les approches maritimes des eaux américaines et internationales des Caraïbes pour empêcher la perte tragique de vies humaines en mer.
« Les navires de fortune ne sont pas en état de naviguer et sont incapables de faire face aux mers plus agitées causées par des conditions météorologiques imprévisibles et des tempêtes tropicales », souligne-t-il.
M. Fujimoto a ajouté que les migrants interceptés en mer ou appréhendés à terre ne seront pas autorisés à séjourner aux États-Unis ou sur un territoire américain.
Les migrants interceptés en mer ou appréhendés sur le sol ne seront pas autorisés à rester aux États-Unis ou dans un territoire américain. Toute personne qui arrive illégalement peut être déclarée inéligible aux options légales d’immigration et être rapatriée dans son pays d’origine ou renvoyée dans son pays de départ, conformément à la loi, aux politiques et aux obligations des traités internationaux des États-Unis.
Pour sa part, le lieutenant-commandant John W. Beal, responsable de l’information publique pour la Homeland Security Task Force-Southeast a invité toute personne souhaitant entrer aux États-Unis à le faire par des voies sûres, ordonnées et légales.
« Ne prenez pas la mer », dit-il, ajoutant que « l’entrée illégale aux États-Unis a des conséquences. Toute personne tentant d’entrer illégalement aux États-Unis par la mer peut être disqualifiée des processus légaux de libération conditionnelle, présumée inéligible à l’asile et, si elle n’est pas en mesure d’établir une base légale pour rester, elle est passible d’expulsion des États-Unis avec une interdiction d’admission d’au moins cinq ans et d’éventuelles poursuites pénales pour entrée illégale. »
Pas moins de 507 migrants ont déjà été rapatriés en Haïti depuis le 1er octobre 2023.
La Rédaction