Depuis plusieurs semaines, l’image du Conseil présidentiel de transition est fortement altérée par les accusations du désormais ex-président du conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC), Raoul pascal Pierre-Louis. Ce dernier a accusé les conseillers-présidents Emmanuel Vertilaire (PITIT Dessalines, Louis Gérald Gilles (21 décembre) et Smith Augustin (RED/EDE/Compromis) de lui avoir exigé le paiement de 100 millions de gourdes pour le maintenir à son poste, qu’il a finalement perdu.
Face à de telles accusations, les conseillers-présidents n’ayant pas droit de vote, Frinel Joseph et Régine Abraham, écrivent à leurs collègues, leur demandant de mettre sur pied une commission d’enquête.
Ces conseillers font remarquer que les accusations de M. Pierre-Louis sont de nature à mettre à mal la bonne réputation du CPT et risquent d’altérer la confiance de la population en ses dirigeants.
Ils se proposent de diriger les travaux de la commission d’enquête, avec l’assistance d’un appui technique. Une commission qui, soutiennent-ils, doit être mise en place dans le meilleur délai.
De plus, les conseillers non votants appellent aussi à l’adoption d’un code de déontologie applicable aux membres du CPT. Un projet de ce code a aussi été acheminé aux autres membres du Conseil présidentiel de transition.
Si Raoul Pascal Pierre-Louis a maintenu ses accusations lors de son audition la semaine dernière par les enquêteurs de l’ULCC (Unité de lutte contre la corruption), les conseillers-présidents indexés se sont contentés de démentir les accusations de M. Pierre-Louis.
La Rédaction