Selon la presse Dominicaine Diario Libre, une dizaine d’organisations ont publié ce samedi une déclaration commune contre la fermeture de la frontière dominicaine-haïtienne par le gouvernement dominicain en représailles à la construction, du côté haïtien, d’un canal d’irrigation sur le fleuve Masacre, et nient que les travaux soient une dérivation de son canal.
« Nous rejetons les discours belliqueux et les mesures agressives du gouvernement dominicain basés sur l’affirmation que le canal d’irrigation haïtien sur le fleuve Massacre est un « détournement du fleuve » qui constitue une frontière naturelle entre les deux pays.
Avec la fermeture et la militarisation de la frontière, « le peuple dominicain et le peuple haïtien sont touchés, en particulier les communautés les plus pauvres des deux côtés de la frontière », peut-on lire dans le texte.
Les organisations signataires exigent que le gouvernement dominicain « réprime ses menaces et son agitation xénophobe et raciste, rouvre la frontière et rétablisse le dialogue à la table technique, élargissant sa composition pour inclure la participation des universités, des organisations sociales, paysannes et communautaires des deux pays ».
Pour ces entités, « la juste solution du conflit passe par l’acceptation du droit du peuple haïtien à accéder et à utiliser l’eau des rivières binationales, et une utilisation partagée et équitable de cette ressource vitale ».
Les organisations signataires sont :
1. Movimiento Socialista de Trabajadoras y Trabajadores,
2. Haitianos RD,
3. Movimiento Reconocido,
4. Aquelarre RD,
5. Grupo de Jóvenes de los Jovillos,
6. Mujeres Sociopolíticas Mamá Tingó,
7. el Movimiento Sociocultural para los Trabajadores Haitianos (Mosctha),
8. Coordinadora Popular Nacional,
9. La Ceiba
10. Compas de la diaspora.
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