Rubrique sur la Parentalité. Part 19 – Les relations amoureuses 2
Les fêtes de fin d’année font partie, désormais, de l’histoire. Au plaisir de rejoindre mes fidèles amis lecteurs, avec la ferme conviction que 2024 aura été plus que formidable. Et c’est curieux comme les choses s’enchainent, je parie que de nombreuses relations amoureuses se sont tissées au hasard des réjouissances de Noël, tout comme je gage qu’elles n’auront pas survécu au mois de janvier, la durée de ces relations ne sera pas plus longue que l’espace d’un cillement… Je suis alors doublement heureux de vous retrouver, cette semaine, pour continuer avec la série sur les relations amoureuses.
Récemment, nous nous sommes entendus sur ce qu’elles ne sont pas ; une relation amoureuse n’est ni un métier, une profession, encore moins une carrière. Ce serait tout de même malveillant que certains utiliseraient leurs charmes pour se faire entretenir par les moins alertes. Fort heureusement, les Haïtiens ne font pas ça ; nous sommes un peuple fier, des gens honnêtes, et nous ne nous cacherions pas derrière la noblesse des sentiments humains pour profiter de la faiblesse des autres… Oh que non ! N’est-ce pas, chers amis ?
Pour tenter de dire ce que c’est qu’une relation amoureuse, je vais ramener ici l’esprit de Michèle Obama, l’une de mes figures préférées de la politique moderne. Au cours d’une entrevue, un journaliste lui a demandé ce qu’elle conseillerait à ses filles, lorsqu’elles seront prêtes à entamer des relations amoureuses. Sa réponse était simple, elle a soutenu qu’elle encouragerait ses enfants à sortir avec des partenaires qui feraient d’elles de bien meilleures personnes. Je ne trouve pas de meilleure façon pour décrire l’essence des relations amoureuses. Il est quelque part facile de dire ce quelque chose n’est pas, il en est une tout autre question de dire ce qu’elle est. En ce sens, je trouve que la position de Michèle Obama est tout à la fois brave et juste. Brave, puisque nous craignons souvent d’affronter la vérité en face.
Juste, parce que c’est vrai, nous devrions accorder plus d’importance à ce que l’autre nous apporte au niveau des valeurs intrinsèques, les énergies que l’autre nous porte, l’influence positive que nous devrions chercher, bien plus que ce qui est en vogue, ou ce qui est monétaire ou temporel. Lorsque nos enfants rencontrent quelqu’un, ou alors nous autres parents et adultes dans le cadre de nos propres relations, la question à se poser serait de savoir l‘impact de l’autre sur notre avenir ; est-ce quelqu’un de bien, qui nous aiderait à développer le meilleur de nous-mêmes ?
Naturellement, les enfants ne pourraient apprendre tout ça sans l’encadrement parental et familial. Il revient encore aux parents de bien comprendre ces transactions humaines afin de bien les passer aux plus jeunes. Je ne le dirai jamais assez, les parents se doivent de se former et s’informer, afin de mieux assister les enfants, surtout dans ces domaines si fragiles de l’existence. Les parents gagneraient également à en donner le bon exemple. Bientôt nous aborderons les relations toxiques. Entre temps, ce qu’il nous faut retenir aujourd‘hui, c’est que le choix de nos partenaires doit se faire sur la base de l’amour et des vraies valeurs de la vie, la symbiose du cœur et de l’esprit. Pas une question matérielle…
A sortir prochainement : Les relations amoureuses 3
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Patrick G. Volcy