George Santos, le républicain trop « rêve américain » pour être honnête
Depuis lundi, le nouvel élu George Santos est au cœur d’une vaste polémique politique aux États-Unis. Le républicain aurait menti sur toute sa biographie, allant jusqu’à s’inventer des grands-parents ayant fui le nazisme durant la Seconde Guerre mondiale. Un potentiel tissu de mensonges qui, pourtant, pourrait ne pas l’empêcher de siéger au Congrès.
Washington- La Chambre des représentants a voté vendredi l’expulsion du représentant républicain George Santos, de New York, après qu’un rapport d’éthique cinglant sur sa conduite ait renforcé les inquiétudes des législateurs à l’égard de cet élu de fraîche date en proie à des scandales. M. Santos est devenu le sixième membre de l’histoire de la Chambre à être expulsé par ses collègues, et le troisième depuis la guerre de Sécession.
L’expulsion a été votée par 311 voix contre 114, soit la majorité des deux tiers requise. Les leaders républicains de la Chambre se sont opposés à l’expulsion de M. Santos, dont le départ les laisse avec une majorité très mince, mais finalement 105 législateurs républicains se sont ralliés à la quasi-totalité des démocrates pour l’expulser.
Cette expulsion marque le dernier chapitre d’une spectaculaire déchéance pour M. Santos. Il était un candidat très apprécié après avoir fait basculer une circonscription démocrate l’année dernière, le parcours de Santos a commencé à s’effilocher avant même qu’il n’ait prêté serment. Il est apparu qu’il avait menti, entre autres, sur son ascendance juive, sur sa carrière dans de grandes entreprises de Wall Street et sur son diplôme universitaire.
Avec AP et France24