INSERTION DEMANDEE
Merci de m’avoir offert l’occasion d’apporter un peu d’éclairage autour de la question.
En réalité la prétendue bataille pour l’obtention de licence d’exportation pour la filière est, de préférence, un leurre. Il s’agit d’un stratagème utilisé par un groupe refusant de se courber aux normes et principes établis par les autorités Haïtiennes.
En d’autres termes, ce sont des individus qui veulent pratiquer le braconnage dans la filière. On y retrouve des étrangers tels que des Coréens, des Chinois et des Dominicains.
De concert avec certains nationaux, ils veulent saboter les efforts de contrôle de l’Etat Haïtien qui s’adonne de protéger nombre d’espèces en voie d’extinction et mettre en place un système informel ouvert à toutes sorte de dérives.
D’ailleurs, cette soi-disant bataille arrive pile poil au moment où la République Dominicaine renforce les mesures visant à protéger chez elle ces espèces.
Pourquoi ANAPRA dispose à elle seule toutes les licences ?
Là encore c’est un faux problème. L’ANAPRA a vu le jour dans un souci de collaboration avec l’Etat Haïtien en vue d’une meilleure exploitation des espèces tout en respectant les normes qualitatives et quantitatives requises. Avant l’ANAPRA les saisons de pêche autorisées par le Ministère de l’agriculture étaient peu respectées.
Pis est, des étrangers sans licence exploitaient ces ressources marines d’Haïti. D’ailleurs, ils ont continué à le faire tout récemment.
Le 9 Mars 2023, les autorités Haïtiennes ont procédé à la saisie de 30 boites contenant d’anguilles qui se trouvaient à bord d’un avion en partance pour le Panama. Or, ces individus ne possédaient ni licence d’exportation, ni droit d’exploitation.
Ils utilisaient un couloir informel en se dirigeant vers le Panama, alors que les anguilles doivent être non seulement contrôlées en termes de qualités par les autorités haïtiennes, mais aussi par celles de la FDA des Etats Unis d’Amérique.
En agissant de la sorte, tout restait possible quant à l’utilisation de la filière pour des activités criminelles.
Donc, la filière n’est pas un champ libre tel que certains le croient. ANAPRA fait en sorte qu’une licence unique soit utilisée pour l’exportation.
Comment résoudre ce conflit ?
D’après moi il n’existe pas de conflit. Il n’y a qu’une velléité d’un groupe à vouloir défier l’autorité de l’Etat pour ouvrir une brèche dans le secteur pour des activités illégales.
Et moi personnellement j’encourage ces autorités à prendre toutes dispositions jugées utiles afin que les citoyens Haïtiens ne soient pas pénalisés au profit d’un groupe d’étrangers utilisant des services de certains haïtiens désireux de contrôler dans l’illégalité le marché au détriment d’Haïti.
On vous accuse au niveau de l’ANAPRA….
Ca fait rire. Acheter le Ministère. Hilarant. Qui détient ce droit de vente d’une institution étatique ?
Aujourd’hui on croit pouvoir tout inventer dès lors qu’il s’agit de détruire l’autre.
Je voudrais dire à ces personnes-là qu’ANAPRA est une institution reconnue par l’Etat et qui paie ses droits.
Je ne suis pas l’ANAPRA, qui à l’instar de toute association possède un mode de fonctionnement. ANAPRA c’est 19 Entreprises, pour 19 permis. Toutefois, l’exportation se fait sur un permis unique. Certaines personnes intéressées peuvent toujours tenter de créer de la confusion.
Mais cela ne passera pas. Je comprends le petit jeu. Je ne me laisserai pas prendre dans ce piège connu de tous.
Toutefois, je tiens à préciser que ma femme et moi nous sommes dans le secteur depuis 15 ans. Nous avons connu des moments difficiles. Et nous ne sommes pas les seuls d’ailleurs, car au tout début, presque tous les membres de l’ANAPRA consentaient d’énormes pertes.
Mais nous avons gardé l’espoir, sans se laisser prendre dans les pièges de couloirs mafieux. Et pendant tout ce temps-là le Ministère de l’Agriculture a toujours existé.
Pourquoi c’est maintenant qu’on utiliserait des moyens frauduleux pour un soi-disant contrôle. De plus, je vous le dis on utilise une licence unique pour l’exportation.
Aujourd’hui, pour des raisons inavouables et inavouées, certaines personnes font flèche de tout bois pour tenter de salir ma réputation et celle de ma femme. Mais on ne se laissera pas prendre dans ce petit jeu.
Certains de mes proches m’ont demandé de faire fi de ces élucubrations fantaisistes diffusés sur les réseaux sociaux.
Mais partant du principe qui ne dit rien consent, je tenais à apporter certains éclairages.
Non pour plaire à ces personnes motivées par un désir morbide de détruire ma famille, mais pour encourager les gens qui, comme nous, contribuent honnêtement au développement de notre pays à tenir bon en dépit des difficultés.
Le prix kilo?
Sur le marché international le prix varie d’une période à l’autre. Mais globalement le kilo coute entre 2 500 et 3 500 dollars américains.
Des circonstances non dépendantes de notre volonté font dès fois que la pression monte sur Haïti, à ce moment le prix est au plus bas.
Mais quand il y a stabilité sur le marché ont atteint le prix maximum.
Génère 150 millions l’an ?
On raconte n’importe quoi sur la filière. Au cours des 6 dernières années le secteur a connu des moments difficiles.
Je ne vais rien apprendre lorsque je vais vous dire que la situation sécuritaire n’a pas facilité la libre circulation des biens et des personnes. Cela a impacté négativement notre secteur.
Or bien avant, nous n’avons pas pu atteindre ces fameux montants.
Toutefois, nous reconnaissons que c’est une filière prometteuse dans la mesure où l’organe régulateur continue de prendre des mesures de protection des espèces.
Cela peut non seulement faciliter plus de création d’emplois, mais surtout à l’Etat de percevoir plus de taxes.
Merci !
Walsonn Sanon