Extrait d’un article de Washington post – Traduction
WASHINGTON – Le fils du président Joe Biden, Hunter, plaidera coupable à des infractions fiscales fédérales, mais évitera des poursuites complètes pour une accusation distincte d’arme à feu dans le cadre d’une entente avec le ministère de la Justice qui lui évitera probablement du temps derrière les barreaux.
Hunter Biden, 53 ans, plaidera coupable aux infractions fiscales dans le cadre d’un accord rendu public mardi. L’accord permettra également d’éviter des poursuites pour possession illégale d’une arme à feu en tant que consommateur de drogue, à condition qu’il respecte les conditions convenues au tribunal.
L’accord met fin à une enquête de longue date du ministère de la Justice sur les impôts et les transactions commerciales étrangères du deuxième fils du président Biden, qui a reconnu avoir lutté contre la dépendance après la mort de son frère Beau Biden en 2015. Cela évite également un procès qui aurait généré des jours ou des semaines de gros titres distrayants pour une Maison Blanche qui a vigoureusement cherché à garder ses distances avec le ministère de la Justice.
Le président, interrogé sur le développement lors d’une réunion sur un autre sujet en Californie, a simplement déclaré: « Je suis très fier de mon fils. » Le bureau du conseiller juridique de la Maison Blanche a déclaré dans un communiqué que le président et la première dame Jill Biden « aiment leur fils et le soutiennent alors qu’il continue à reconstruire sa vie ».
Alors que l’accord exige que le jeune Biden admette sa culpabilité, l’accord est étroitement axé sur les violations fiscales et les armes plutôt que sur quelque chose de plus large ou lié au président démocrate. Néanmoins, l’ancien président Donald Trump et d’autres républicains ont continué d’essayer d’utiliser l’affaire pour braquer les projecteurs peu flatteurs sur Joe Biden et soulever des questions sur l’indépendance du ministère de la Justice de Biden.
Les républicains ont ensuite cherché à faire des relations commerciales de Hunter Biden en Ukraine un enjeu majeur lors de l’élection présidentielle de 2020.
En octobre de la même année, le New York Post a rapporté qu’il avait reçu de l’avocat personnel de Trump, Rudy Giuliani, une copie d’un disque dur d’un ordinateur portable que Hunter Biden avait déposé 18 mois plus tôt dans un atelier de réparation d’ordinateurs du Delaware et n’avait jamais récupéré.
L’histoire a été accueillie avec scepticisme en raison de questions sur les origines de l’ordinateur portable, y compris l’implication de Giuliani, et parce que de hauts responsables de l’administration Trump avaient déjà averti que la Russie travaillait à dénigrer Joe Biden avant les élections de novembre. Aucune preuve n’a émergé d’une connexion russe à l’ordinateur portable ou aux courriels trouvés sur l’appareil.
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Les rédacteurs d’Associated Press Eric Tucker, Colleen Long, Farnoush Amiri, Lisa Mascaro, Seung Min Kim et Mary Clare Jalonick à Washington et Steve Peoples et Jill Colvin à New York ont contribué à ce rapport.
