Dans une lettre qu’ils affirment avoir envoyée au nouveau secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, des dirigeants d’une frange de l’Accord du 21 décembre et du parti Les Engagés pour le Développement (EDE), demandent à l’administration américaine de considérer cette coalition de gangs comme une organisation terroriste.
Les dirigeants du 21 décembre et du parti EDE s’étaient attirés de nombreuses critiques après avoir fait mention de la coalition criminelle « Viv Ansanm » dans un document envoyé à la CARICOM. Ils avaient cité plusieurs acteurs, dont « Viv Ansanm » qui soutiennent l’idée d’aller vers la cour de Cassation pour désigner le président de la transition.
Dans un message sur X (ancien Twitter), l’un des dirigeants de cette frange du 21 décembre, Me André Michel, affirme avoir écrit à M. Rubio, pour solliciter formellement l’inscription de l’organisation criminelle VIV ANSANM sur la liste des organisations terroristes.
L’organisation criminelle « Viv Ansanm » doit être considérée à travers le monde comme une organisation terroriste. C’est notre combat ! écrit-il sur le réseau social.
Il affirme que des correspondances devraient être adressées à l’ONU, à l’OEA, à l’Union européenne, à la France, au CANADA, à la CARICOM entre autres, pour soutenir cette position, ajoutant qu’il ne peut y avoir de dialogue avec les gangs.
Plus d’un pense qu’à travers cette démarche, ces acteurs cherchent à se faire pardonner d’avoir évoqué la nécessité de considérer la position de « Viv Ansanm ».
Ce n’est d’ailleurs pas sans raison qu’ils affirment aussi avoir demandé une considération spéciale pour les haïtiens vivant aux Etats-Unis, grâce au programme Biden, et menacés d’expulsion par l’administration du nouveau président Donald Trump.
Ils demandent aussi au nouveau chef de la diplomatie américaine de faciliter l’adoption au Congrès de la loi Hope en vue de sécuriser des milliers d’emplois en Haïti dans le secteur de la sous-traitance.
Ils continuent de plaider en faveur de la reconfiguration du CPT (Conseil présidentiel de transition) qu’ils ont pourtant aidé à mettre sur pied, pour pallier son déficit de légitimité.
La Rédaction