L’OIF a réaffirmé son engagement au pays à travers un communiqué officiel indiquant que « La Francophonie continue d’intensifier ses efforts pour accompagner Haïti dans sa transition politique et sécuritaire ». Du 6 au 13 mars 2025, une mission d’information et de contacts (MIC), dirigée par S.E.M. Domitien Ndayizeye, a mené des consultations avec les principales parties prenantes nationales, notamment S.E.M. Fritz Alphonse Jean, Président du Conseil présidentiel de transition. Les discussions ont mis en lumière les défis sécuritaires croissants et la nécessité d’une feuille de route pour la tenue d’élections de sortie de transition. »
Lors d’une réunion du Comité ad hoc consultatif restreint du 17 mars, Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a annoncé un plan d’action pour soutenir Haïti. Ce programme, axé sur le dialogue inter-haïtien, ambitionne d’apporter un appui diplomatique et institutionnel au pays en crise. Cependant, la question demeure : que peut réellement faire la Francophonie face à l’effondrement de l’ordre sécuritaire haïtien ?
Comment la Francophonie peut-elle réellement contribuer du point de vue diplomatique si le Ministre des Affaires Etrangères d’Haïti, le voyageur Harvel Jean-Baptiste, fait tout sauf de la Diplomatie. Un ministre qui décide consciemment de se taire ou de tourner le dos aux tensions entre Haïti et la République dominicaine et aux différents programmes migratoires.
Avec 93 États et gouvernements membres, l’OIF et son influence restent limitées face à l’urgence d’une intervention concrète. Les problèmes structurels d’Haïti, entre instabilité politique, violence des gangs et effondrement économique, nécessitent des moyens bien plus robustes que ceux dont dispose l’OIF. Une réalité qui ne saurait échapper à l’ancien gouverneur de la Banque Centrale, Fritz Alphonse Jean, actuellement Président du Conseil présidentiel de transition.
La rédaction