Washington, D.C. – Après des décennies de secret, l’administration Trump a finalement publié l’intégralité des archives sur l’assassinat du président John F. Kennedy, le mardi 18 Mars 2025. Cette décision, prise en vertu d’un décret signé en janvier, marque une avancée significative dans la quête de vérité sur l’un des événements les plus marquants du XXe siècle. Cependant, loin d’éteindre les spéculations, ces nouvelles révélations ravivent les débats autour du rôle du renseignement américain et des possibles complots.
Un assassinat qui a bouleversé l’histoire
Le 22 novembre 1963, John F. Kennedy est assassiné à Dallas, sous les yeux de milliers de témoins. Selon la commission Warren, Lee Harvey Oswald, un ancien Marine, a agi seul dans cet attentat. Pourtant, depuis six décennies, cette version officielle est contestée par de nombreux experts et historiens.
Qui était Lee Harvey Oswald ?
Lee Harvey Oswald était un ancien Marine américain qui avait brièvement vécu en Union soviétique avant de revenir aux États-Unis. Il était connu pour son soutien au communisme et avait tenté d’obtenir la nationalité soviétique. Oswald a été arrêté peu après l’assassinat de Kennedy, mais il n’a jamais eu l’occasion d’être jugé. Deux jours après son arrestation, le 24 novembre 1963, il a été abattu en direct à la télévision par Jack Ruby, un propriétaire de nightclub lié au crime organisé, ce qui a renforcé les théories du complot entourant l’affaire.
Un informateur avait alerté les États-Unis
L’une des découvertes les plus troublantes concerne un informateur bulgare, Sergyj Czornonoh. En août 1963, soit trois mois avant l’assassinat de Kennedy, Czornonoh aurait averti les autorités américaines qu’Oswald projetait de tuer le président. Il aurait également prédit son exécution après l’attentat ainsi que l’assassinat futur de Martin Luther King.
Ces informations auraient été transmises au vice-consul américain de l’époque, Tom Blackshear. Cependant, elles n’auraient pas été prises en compte ou auraient été intentionnellement ignorées. Czornonoh affirme par ailleurs avoir été torturé pour ses révélations, laissant entendre une implication du FBI et de la CIA dans l’occultation de ces données sensibles.
Faits marquants de la déclassification
Parmi les nouvelles révélations des archives déclassifiées, plusieurs éléments attirent particulièrement l’attention :
- Des documents indiquent que la CIA surveillait Oswald de près bien avant l’attentat, ce qui soulève des questions sur l’éventuel manque d’intervention des agences américaines.
- Un rapport suggère que certains hauts responsables du FBI craignaient une implication de la mafia dans l’assassinat de Kennedy.
- Des mémos internes révèlent que des contacts entre Oswald et des agents cubains et soviétiques avaient été enregistrés quelques semaines avant l’attentat.
Les Zones d’Ombre Demeurent
Bien que la divulgation de ces archives soit perçue comme une avancée vers la transparence, elle ne dissipe pas tous les doutes. De nombreux documents déclassifiés soulignent des incohérences dans la gestion de l’enquête, le rôle de certains agents du renseignement, et l’existence de multiples menaces pesant sur Kennedy avant son assassinat.
L’affaire JFK demeure ainsi un symbole de méfiance envers les institutions, alimentée par une divulgation tardive et incomplète des faits. Si ces nouvelles révélations n’apportent pas une conclusion définitive, elles rappellent que l’histoire officielle est souvent plus complexe qu’il n’y paraît.
📜 Pour consulter les archives complètes : Archives Nationales des États-Unis