Le 9 avril 2025, la députée cubano-américaine María Elvira Salazar, membre du Parti républicain, a écrit au président Donald Trump pour demander l’octroi de la protection temporaire, sous le programme de départ forcé différé (DED), aux citoyens de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela arrivés légalement aux États-Unis dans le cadre du programme de libération conditionnelle humanitaire.
Dans sa lettre, Salazar appelle à une mesure temporaire qui permettrait aux migrants de rester aux États-Unis pendant que leurs dossiers d’asile sont examinés et que les vérifications des antécédents se poursuivent. Le DED, qui relève de la décision présidentielle, empêche l’expulsion et permet aux bénéficiaires de demander une autorisation de travail.
Cette demande fait suite à la récente suppression de la libération conditionnelle humanitaire, qui affecte plus de 530 000 personnes. Salazar plaide pour une protection spécifique pour ceux fuyant des régimes autoritaires et des situations de violence, en particulier en Cuba, en Haïti, au Nicaragua et au Venezuela.
La Rédaction