La Cour suprême américaine a ordonné à l’administration Trump de suspendre l’expulsion des migrants vénézuéliens détenus au Texas, soupçonnés d’appartenir à des gangs criminels.
Cette décision intervient après un recours en urgence, mettant en lumière les questions entourant l’application de la loi sur les ennemis étrangers de 1798. Les avocats ont contesté l’accusation, affirmant que certains migrants étaient ciblés principalement à cause de leurs tatouages, sans preuve d’affiliation criminelle.
L’administration Trump, ayant fait de la lutte contre l’immigration une priorité, s’est heurtée à plusieurs décisions judiciaires sur cette question. Le juge fédéral James Boasberg a récemment critiqué les expulsions précipitées et accordé jusqu’au 23 avril à l’exécutif pour rectifier ses actions, laissant planer la possibilité d’une procédure d’outrage au tribunal.
Cette affaire reflète les tensions juridiques et politiques liées aux politiques migratoires aux États-Unis.